123 4 5 Suivant Saint-Jean-et-Saint-Paul 12250, Aveyron, Occitanie 271 .hab ÉvĂ©nements autour de Saint-Jean-et-Saint-Paul Annonces autour de Saint-Jean-et-Saint-Paul Agenda Saint-Jean-et-Saint-Paul Annonces Saint-Jean-et-Saint-Paul (emploi, entreprises Ă  reprendre, locaux pro) JEAN-PAUL GASPARIAN. Musique classique ST DENIS 93200 Du //000 au //099
En 2020, on avait la chance d’avoir Djomb de Bosh comme tube de l’étĂ©. En 2021, c’était bien Ă©videmment La Kiffance de Naps. Eh bien cette annĂ©e, laissez-moi vous dire que ça sera sans conteste Clic clic pan pan de Yanns qui fera danser au rythme des coups de soleil et des insolations par 40 °C. On vous invite donc bien cordialement Ă  lire l’analyse littĂ©raire ci-dessous qui vous permettra de comprendre tous les dessous subtils de cette Ɠuvre d’art. De toute façon, il fait clairement trop chaud pour que vous ayez autre chose Ă  faire. 1. Une comparaison avec le soleil qui cache une belle rĂ©fĂ©rence Notre chanteur Yanns commence sa chanson par les mots T’es la plus belle des Ă©toiles » avant de poursuivre un peu plus loin dans le texte par C’est fou comment tu brilles dans le noir ». D’une maniĂšre subtile, il nous indique avec ces mĂ©taphores qu’il considĂšre sa bien-aimĂ©e comme le soleil de sa vie, celle qui illumine son quotidien mĂȘme si elle n’est plus Ă  ses cĂŽtĂ©s aujourd’hui. De plus, il semble assez juste d’affirmer que Yanns s’est inspirĂ© de l’adage Il faut toujours viser la lune, car mĂȘme en cas d’échec, on atterrit dans les Ă©toiles » pour cacher dans son texte une rĂ©fĂ©rence Ă  la chanteuse Amel Bent et Ă  sa chanson Ma Philosophie, qui parle aussi de Viser la lune ». 2. Le recours Ă  l'utilisation de surnoms pour charmer sa belle Si l’histoire amoureuse de Yanns est bel et bien terminĂ©e, les sentiments du chanteur pour l’élue de son cƓur sont encore bien prĂ©sents. Ainsi, notre chanteur cherche Ă  reconquĂ©rir cette jeune femme, c’est pourquoi il utilise Ă  plusieurs reprises, au cours de sa chanson, des surnoms affectifs comme Mon chouchou », Mademoiselle » ou Ma chĂ©rie ». De cette maniĂšre, il espĂšre faire remonter en elle les souvenirs des bons moments passĂ©s et reprendre sa place dans son cƓur. 3. Un texte marquĂ© par la solitude de l'artiste Outre, la fin de sa relation, Yanns semble vivre dans une solitude pesante quotidienne qu’il confie par petites touches dans son texte. Ainsi, quand il chante Il me reste une place auprĂšs de moi », le chanteur exprime le vide autour de lui et son envie de le combler par une personne aimante. C’est pourquoi il porte toute son attention sur la fille qui le hante, qu’il considĂšre ainsi comme la seule Ă  qui je peux me confier », car il a, encore une fois, l’impression de ne pas ĂȘtre entourĂ©. On peut ainsi lier sa solitude Ă  son obsession pour cette mĂȘme demoiselle avec les mots Quand j’reste seul, direct j’pense Ă  toi » Ă  force de se retrouver en tĂȘte-Ă -tĂȘte avec lui-mĂȘme, Yanns fini par ne plus penser qu’à elle. 4. Un quotidien chamboulĂ© par une relation achevĂ©e L’histoire d’amour compliquĂ©e de Yanns semble avoir pris une place importante, presque trop, dans la vie du chanteur. L’artiste exprime son mal-ĂȘtre vis-Ă -vis de la fin de leur histoire lorsqu’il confie Ă  sa belle Je repense Ă  toi chaque jour », Quand je reste seul, direct j’pense Ă  toi » ou encore Je peux pas t’effacer ». Plus inquiĂ©tant encore, cette relation semble avoir eu des consĂ©quences sur l’acuitĂ© visuelle de Yanns, puisqu’il dit notamment Parmi les autres, je vois que toi ». Une relation non loin d’ĂȘtre malsaine qui pose des questions quant aux rĂ©percussions sur la santĂ© mentale et physique de notre auteur. 5. Un passĂ© qui hante le personnage principal À de nombreuses reprises dans le texte, notre chanteur se confie sur ce passĂ© douloureux qui le hante. On peut notamment le voir lorsqu’il dit J’peux pas oublier le passĂ© », J »sais que le passĂ©, c’est le passĂ© » ou encore T’es plus du tout comme avant ». La rĂ©pĂ©tition du mot passĂ© » et le champ lexical de ce temps ancien nous laissent penser que Yanns ne vit plus dans le moment prĂ©sent tant il est obsĂ©dĂ© par son histoire d’amour qui vient de se terminer. 6. Un homme blessĂ© qui nous confie ses plus grands souhaits Rapidement, Yanns nous fait aussi part de son dĂ©sir de changer les choses. Il explique par exemple vouloir pouvoir rattraper le temps » et recoller ce qui est cassĂ© ». Le chanteur est tellement pris dans cette histoire d’amour que tous ses rĂȘves et projets ne tournent plus qu’autour d’elle. 7. Un protagoniste rongĂ© par l'incomprĂ©hension La fin de son histoire d’amour semble avoir affectĂ© Yanns plus qu’il ne le voudrait. Dans son texte, le chanteur nous fait part de son incomprĂ©hension totale de la situation Ă  travers diverses interrogations Entre nous, je peux pas dire ce qu’il s’est passĂ© , Pour que tu partes, dis-moi qu’est-ce que j’ai fait bon sang » et Je sais pas Ă  quoi tu joues ». L’homme cherche en vain des rĂ©ponses Ă  ses questions et en arrive Ă  tout remettre en cause pour comprendre pourquoi sa relation a pris fin. 8. Une perte des capacitĂ©s de locution momentanĂ©e Alors que, comme on pouvait le voir dans le texte, la relation amoureuse de Yanns semblait dĂ©jĂ  avoir portĂ© atteinte Ă  plusieurs pans de sa santĂ©, elle semble aussi avoir atteint sa facultĂ© de langage. On peut notamment voir qu’à certains moments, notre personnage principal n’est plus capable de s’exprimer autrement qu’en onomatopĂ©e lorsqu’il dit Et ça fait clic, clic clic pan pan pan ». Un discours plus qu’inquiĂ©tant et qui effraye vis-Ă -vis de la potentielle reprise de cette histoire d’amour. 9. Un amour qui lui donne des envies criminelles Yanns semble tellement chamboulĂ© par la femme qu’il aime qu’il en vient Ă  se tourner vers la criminalitĂ© pour extĂ©rioriser. Il annonce ainsi Ă  sa bien-aimĂ©e Je braque ton petit cƓur », comme pour ĂȘtre sĂ»r que ce dernier lui appartiendra toujours. On peut donc dire que Yanns a dĂ©finitivement besoin d’échanger avec un professionnel de santĂ© de son obsession pour cette femme avant de dĂ©passer les bornes. 10. Une peur de l'abandon omniprĂ©sente Comme on peut le remarquer Ă  travers de nombreux passages dans le texte, la solitude vĂ©cue par le chanteur a engendrĂ© chez lui une importante peur de l’abandon. Sa crainte d’ĂȘtre Ă  nouveau laissĂ© Ă  lui-mĂȘme se ressent notamment lorsqu’il dĂ©clare Je sens que tu caches quelque chose, c’est bon me ment pas » et Je sais pas ce qui se passe, j’te reconnais pas ». Sa peur est si incontrĂŽlable qu’il en vient Ă  se dĂ©nigrer lui-mĂȘme, ce que l’on peut lire dans les mots Je deviens parano des fois ». 11. Le besoin du personnage principal d'ĂȘtre rassurĂ© Toute cette histoire semble avoir fait perdre confiance Ă  notre chanteur. Ainsi, de façon discrĂšte, il demande, au cƓur de la chanson, Ă  sa belle de lui confirmer son amour pour lui malgrĂ© tout ce qu’il s’est passĂ© entre eux. Lorsqu’il dit Je sais qu’parfois j’suis con, mais j’reste le premier dans ton cƓur », il cherche ainsi l’approbation affective de celle qui dĂ©tient son cƓur, en faisant presque passer cette interrogation pour une affirmation. Mais il est difficile d’ĂȘtre dupe quant aux doutes de Yanns. 12. L'effet de perte de notion du temps dans les bras de sa chĂšre et tendre Finalement, en prĂ©vision de leurs Ă©ventuelles retrouvailles chaleureuses, Yanns promet Ă  l’élue de son cƓur de tout faire pour la satisfaire, ce qui vaudra mĂȘme au protagoniste de perdre toute notion du temps en sa prĂ©sence. Lorsqu’il dit Si les minutes sont des secondes, je te ferai l’amour pendant des heures », il promet ainsi Ă  sa belle de tout oublier pour elle, mĂȘme ses bases en lecture temporelle. ET ÇA FAIT QUOI ???? Clic clic pan pan pan.
Pianopur, Ă©voluĂ© Les 18 tons de PX-S1100 comprennent un piano de concert allemand Ă  couper le souffle, avec une rĂ©sonance Ă  l'amortisseur et une rĂ©sonance de chaĂźnes nouvellement amĂ©liorĂ©e crĂ©ant une expĂ©rience de piano naturelle. Écoutez de. Passer au contenu. Fermer. Contacter nous . contacter À Propos De Nous Heures et Emplacement. XVII PRINCE CRUEL AUX ORDRES DU DESTIN
 » Don Luis s’adressa de nouveau Ă  Vorski Nous sommes bien d’accord, camarade ? Tout ce que je dis est l’expression exacte de la vĂ©ritĂ©, n’est-ce pas ? » Vorski avait fermĂ© les yeux, sa tĂȘte demeurait penchĂ©e, et les veines de son front Ă©taient dĂ©mesurĂ©ment grossies. Pour couper court Ă  toute intervention de StĂ©phane, don Luis s’écria Tu parleras, mon vieux ! Hein, la douleur commence Ă  devenir sĂ©rieuse ? Le cerveau chavire ? Rappelle-toi
 un coup de sifflet
 Maman, les p’tits bateaux »  et j’interromps mon discours
 Tu ne veux pas ? Tu n’es pas encore mĂ»r ? Tant pis. Et vous, StĂ©phane, ne craignez rien pour François. Je rĂ©ponds de tout. Mais pas de pitiĂ© pour ce monstre, je vous en prie ? Ah ! non, mille fois non ! N’oublions pas qu’il a tout prĂ©parĂ© et tout combinĂ©, froidement et librement ! N’oublions pas
 Mais je m’emballe. Inutile. » Don Luis dĂ©plia la feuille du carnet oĂč Vorski avait inscrit la prophĂ©tie, et poursuivit en la tenant sous ses yeux Ce qu’il me reste Ă  dire a moins d’importance, la grande explication gĂ©nĂ©rale Ă©tant donnĂ©e. Mais il faut bien, cependant, entrer dans quelques dĂ©tails, dĂ©monter le mĂ©canisme de l’affaire imaginĂ©e et construite par Vorski, et finalement arriver au rĂŽle jouĂ© par notre sympathique vieux Druide
 Ainsi donc nous voici au mois de juin. C’est l’époque fixĂ©e pour l’exĂ©cution des trente victimes. Évidemment, elle a Ă©tĂ© fixĂ©e par le frĂšre Thomas parce que juin rime avec CaĂŻn et avec destin ; de mĂȘme que l’annĂ©e quatorze et trois s’accouple avec effrois et croix ; de mĂȘme que le frĂšre Thomas s’est arrĂȘtĂ© au nombre de trente victimes parce que c’est le nombre des Ă©cueils et des dolmens de Sarek. Mais, pour Vorski, la consigne est formelle. En juin 17, il faut trente victimes. On les aura
 On les aura, Ă  condition, cependant, que les vingt-neuf habitants de Sarek — nous verrons tout Ă  l’heure que Vorski a sous la main sa trentiĂšme victime — veuillent bien rester dans l’üle et attendre leur immolation. Or, voici que, soudain, Vorski apprend le dĂ©part d’Honorine et de Maguennoc. Honorine reviendra Ă  temps. Mais Maguennoc ? Vorski n’hĂ©site pas il lance sur ses traces Elfride et Conrad avec ordre de le tuer et d’attendre. Il hĂ©site d’autant moins qu’il suppose, d’aprĂšs certaines paroles entendues, que Maguennoc a emportĂ© avec lui la pierre prĂ©cieuse, le bijou miraculeux auquel on ne peut toucher, mais qu’on doit laisser dans son Ă©tui de plomb. C’est l’expression mĂȘme de Maguennoc. Elfride et Conrad partent donc. Dans une auberge, un matin, Elfride mĂȘle du poison Ă  la tasse de cafĂ© qu’avale Maguennoc. La prophĂ©tie n’annonce-t-elle pas qu’il y aura empoisonnement ? Maguennoc reprend sa route. Mais, au bout de quelques heures, il est pris de souffrances intolĂ©rables et meurt, presque instantanĂ©ment, sur le bord du talus. Elfride et Conrad accourent, fouillent et vident les poches. Rien. Pas de bijou. Pas de pierre prĂ©cieuse. Les espĂ©rances de Vorski ne se sont pas rĂ©alisĂ©es. Tout de mĂȘme le cadavre est lĂ . Que faire ? On le jette provisoirement dans une cabane Ă  moitiĂ© dĂ©molie, oĂč quelques mois auparavant ont dĂ©jĂ  passĂ© Vorski et ses complices. C’est lĂ  que VĂ©ronique d’Hergemont le dĂ©couvre
 et c’est lĂ  qu’elle ne le retrouve plus une heure aprĂšs, Elfride et Conrad, qui surveillent aux alentours, l’ayant fait disparaĂźtre et l’ayant cachĂ©, toujours provisoirement, dans les caves d’un petit chĂąteau abandonnĂ©. Et d’un. En passant, notons que les prĂ©dictions de Maguennoc relativement Ă  l’ordre dans lequel seront exĂ©cutĂ©es les trente victimes — Ă  commencer par lui — ne reposent sur rien. La prophĂ©tie n’en parle pas. En tout cas, Vorski agit au petit bonheur. À Sarek, il enlĂšve François et StĂ©phane Maroux, puis, autant par prĂ©caution que pour traverser l’üle sans attirer l’attention et pour pĂ©nĂ©trer plus facilement au PrieurĂ©, il endosse les vĂȘtements de StĂ©phane, tandis que Raynold revĂȘt ceux de François. La tĂąche, d’ailleurs, est facile. Il n’y a dans la maison qu’un vieillard, M. d’Hergemont, et une femme, Marie Le Goff. DĂšs qu’ils seront supprimĂ©s, on fouillera les chambres, et principalement celle de Maguennoc. Qui sait, en effet, se demande Vorski, — lequel ignore encore le rĂ©sultat de l’expĂ©dition d’Elfride, — qui sait si Maguennoc n’a pas laissĂ© au PrieurĂ© le bijou miraculeux ? PremiĂšre victime, la cuisiniĂšre Marie Le Goff, que Vorski saisit Ă  la gorge et frappe d’un coup de couteau. Mais il arrive qu’un flot de sang inonde le visage du bandit. Pris de peur, en proie Ă  l’une de ces crises de lĂąchetĂ© auxquelles il est sujet, il s’enfuit aprĂšs avoir dĂ©chaĂźnĂ© Raynold contre M. d’Hergemont. Entre l’enfant et le vieillard, la lutte est longue. Elle se poursuit Ă  travers la maison, et, par un hasard tragique, s’achĂšve sous les yeux de VĂ©ronique d’Hergemont. M. d’Hergemont est tuĂ©. Au mĂȘme moment Honorine arrive. Elle tombe. QuatriĂšme victime. Les Ă©vĂ©nements se prĂ©cipitent. Au cours de la nuit, la panique commence. Les habitants de Sarek, affolĂ©s, croyant que les prĂ©dictions de Maguennoc s’accomplissent, et que l’heure de la catastrophe qui menace leur Ăźle depuis si longtemps va sonner, dĂ©cident de partir. C’est ce qu’attendent Vorski et son fils. PostĂ©s sur le canot automobile qu’ils ont dĂ©robĂ©, ils s’élancent vers les fugitifs, et c’est la chasse abominable, le grand coup annoncĂ© par le frĂšre Thomas Il y aura naufrages, deuils et crimes. » Honorine, qui assiste au spectacle et dont le cerveau est dĂ©jĂ  fort Ă©branlĂ©, devient folle et se jette du haut de la falaise. LĂ -dessus, quelques jours d’accalmie durant lesquels VĂ©ronique d’Hergemont explore, sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©e, le PrieurĂ© de l’üle de Sarek. En effet, le pĂšre et le fils, aprĂšs leur chasse fructueuse, laissant seul Otto, qui passe son temps Ă  boire dans les cellules, sont partis sur le canot pour chercher Elfride et Conrad, pour ramener le cadavre de Maguennoc et le jeter Ă  l’eau en vue de Sarek, puisque Maguennoc a son domicile marquĂ© et obligatoire parmi les trente cercueils. À ce moment, c’est-Ă -dire lorsqu’il revient Ă  Sarek, Vorski en est au chiffre de vingt-quatre. StĂ©phane et François, surveillĂ©s par Otto, sont captifs. Restent quatre femmes rĂ©servĂ©es au supplice, dont les trois sƓurs Archignat, toutes trois enfermĂ©es dans leur cellier. C’est leur tour. VĂ©ronique d’Hergemont essaye bien de les dĂ©livrer trop tard. GuettĂ©es par la bande, visĂ©es par Raynold, qui est un habile tireur Ă  l’arc, les sƓurs Archignat sont atteintes par les flĂšches les flĂšches, ordre de la prophĂ©tie et tombent aux mains de l’ennemi. Le soir mĂȘme, elles sont accrochĂ©es Ă  trois chĂȘnes, non sans que Vorski les eĂ»t au prĂ©alable allĂ©gĂ©es des cinquante billets de mille qu’elles cachaient sur elles. RĂ©sultat Vingt-neuf victimes. Qui sera la trentiĂšme ? Qui sera la quatriĂšme femme ? » Don Luis fit une pause et reprit Sur cette question, la prophĂ©tie est trĂšs claire, et cela en deux endroits qui se complĂštent Devant sa mĂšre, Abel tuera CaĂŻn. » Et, quelques vers aprĂšs 
 Ayant occis l’épouse un soir de juin. »Vorski, lui, dĂšs qu’il avait eu connaissance du document, avait interprĂ©tĂ© les deux vers Ă  sa façon. Ne pouvant, en effet, Ă  cette Ă©poque, disposer de VĂ©ronique, qu’il a vainement cherchĂ©e par toute la France, il biaise avec les ordres du destin. La quatriĂšme femme torturĂ©e sera bien une Ă©pouse, mais sa premiĂšre Ă©pouse, Elfride. Et cela n’ira pas absolument Ă  l’encontre de la prophĂ©tie, car il peut s’agir Ă  la rigueur, de la mĂšre de CaĂŻn aussi bien que de la mĂšre d’Abel. Et notons que l’autre prĂ©diction qui lui fut faite jadis, Ă  lui personnellement, ne disait pas davantage celle qui devait mourir La femme de Vorski pĂ©rira sur la croix. » Quelle femme ? Elfride. Donc la chĂšre et dĂ©vouĂ©e complice pĂ©rira. Gros crĂšve-cƓur pour Vorski ! Mais ne faut-il pas obĂ©ir au dieu Moloch ? et si Vorski, pour accomplir sa tĂąche, s’est dĂ©cidĂ© Ă  sacrifier son fils Raynold, il serait inexcusable s’il ne sacrifiait pas sa femme Elfride. Et ainsi tout ira bien. Mais brusquement, coup de théùtre. Tandis qu’il poursuit les sƓurs Archignat, il aperçoit et il reconnaĂźt VĂ©ronique d’Hergemont ! Comment un homme comme Vorski n’aurait-il pas vu lĂ  encore une faveur des puissances supĂ©rieures ? La femme qu’il n’a jamais oubliĂ©e lui est envoyĂ©e Ă  l’instant mĂȘme oĂč elle doit prendre sa place dans la grande aventure. On la lui donne comme une proie merveilleuse qu’il va pouvoir immoler
 ou conquĂ©rir. Quelle perspective ! Et comme le ciel s’illumine de clartĂ©s imprĂ©vues ! Vorski en perd la tĂȘte. Il se croit de plus en plus le messie, l’élu, le missionnaire, l’homme qui est aux ordres du Destin ». Il se rattache Ă  la lignĂ©e des grands prĂȘtres, gardiens de la Pierre-Dieu. Il est druide, archidruide, et, comme tel, la nuit oĂč VĂ©ronique d’Hergemont a brĂ»lĂ© le pont — cette nuit qui est la sixiĂšme aprĂšs la lune — il va couper le gui sacrĂ© avec une faucille d’or ! Et le siĂšge du PrieurĂ© commence. Je n’insiste pas. VĂ©ronique d’Hergemont vous a tout racontĂ©, StĂ©phane, et nous connaissons ses souffrances, le rĂŽle que joue le dĂ©licieux Tout-Va-Bien, la dĂ©couverte du souterrain et des cellules, la lutte autour de François, la lutte autour de vous, StĂ©phane, que Vorski a emprisonnĂ© dans une des cellules de torture appelĂ©e par la prophĂ©tie Chambres de mort ». Vous y ĂȘtes surpris avec Mme d’Hergemont. Le jeune monstre Raynold vous rejette Ă  la mer. François et sa mĂšre s’échappent. Malheureusement, Vorski et sa bande ont pu arriver jusqu’au PrieurĂ©. François est pris. Sa mĂšre le rejoint
 Et puis, et puis, ce sont les scĂšnes les plus tragiques, sur lesquelles je n’insiste pas davantage, l’entrevue entre Vorski et VĂ©ronique d’Hergemont, le duel entre les deux frĂšres, entre Abel et CaĂŻn sous les yeux mĂȘmes de VĂ©ronique d’Hergemont. La prophĂ©tie ne l’exige-t-elle pas ? Devant sa mĂšre, Abel tuera CaĂŻn. » Et la ProphĂ©tie exige Ă©galement qu’elle souffre au delĂ  de toute expression et que Vorski soit un raffinĂ© du mal. Prince cruel », il met un masque aux deux combattants, et, comme Abel est sur le point d’ĂȘtre vaincu, lui-mĂȘme il blesse CaĂŻn pour que ce soit CaĂŻn qui soit tuĂ©. Le monstre est fou. Il est fou, et il est ivre. Le dĂ©nouement approche. Il boit, il boit, car le soir mĂȘme c’est le supplice de VĂ©ronique d’Hergemont. Par mille morts et par lente agonie, Ayant occis l’épouse
 Les mille morts, VĂ©ronique les a subies, et l’agonie sera lente. Voici l’heure. Souper, cortĂšge funĂšbre, prĂ©paratifs, Ă©rection de l’échelle, Ă©tablissement des cordes, et puis
 et puis le vieux Druide ! » Don Luis n’avait pas prononcĂ© ces deux mots qu’il Ă©clata de rite. Ah ! lĂ , par exemple, ça devient drĂŽle. À partir de ce moment le drame cĂŽtoie la comĂ©die, et le burlesque se mĂȘle au macabre. Ah ! ce vieux Druide, quel sacrĂ© pistolet ! Pour vous, StĂ©phane, et pour vous, Patrice, qui fĂ»tes dans la coulisse, l’histoire n’a plus d’intĂ©rĂȘt. Mais pour Vorski
 Quelles passionnantes rĂ©vĂ©lations !
 Dis donc, Otto, appuie l’échelle contre le tronc de l’arbre de maniĂšre que ton patron puisse poser les pieds sur l’échelon supĂ©rieur. Bien. Hein, ça te soulage, Vorski ? Note que mon attention ne vient pas d’un sentiment de pitiĂ© absurde. Non. Mais j’ai un peu peur que tu ne tournes de l’Ɠil, et, de plus, je tiens Ă  ce que tu sois en bonne posture pour Ă©couter la confession du vieux Druide. » Nouvel Ă©clat de rire. DĂ©cidĂ©ment le vieux Druide excitait l’hilaritĂ© de don Luis. L’arrivĂ©e du vieux Druide, dit-il, apporte dans l’aventure l’ordre et la raison. Ce qui Ă©tait dĂ©cousu et lĂąche se resserre. L’incohĂ©rence dans le crime devient la logique dans le chĂątiment. Ce n’est plus l’obĂ©issance aux bouts rimĂ©s du frĂšre Thomas, mais la soumission au bon sens, la mĂ©thode rigoureuse d’un homme qui sait ce qu’il veut et qui n’a pas de temps Ă  perdre. Vraiment, le vieux Druide mĂ©rite toute notre admiration. Le vieux Druide, que nous pourrions appeler indiffĂ©remment, tu t’en doutes, n’est-ce pas ? don Luis Perenna ou ArsĂšne Lupin, ne savait pas grand’chose de l’histoire lorsque le pĂ©riscope de son sous-marin, le Bouchon-de-Cristal, Ă©mergea en vue des cĂŽtes de Sarek hier vers midi. — Pas grand’chose ? s’écria malgrĂ© lui StĂ©phane Maroux. — Autant dire rien du tout, affirma don Luis. — Comment ! mais tous ces dĂ©tails sur le passĂ© de Vorski, toutes ces prĂ©cisions sur ce qu’il a fait Ă  Sarek, sur ses projets, sur le rĂŽle d’Elfride, sur l’empoisonnement de Maguennoc ? — Tout cela, dĂ©clara don Luis, je l’ai appris ici mĂȘme, depuis hier. — Mais par qui ? nous ne vous avons pas quittĂ©s ? — Croyez-moi quand je vous dis que le vieux Druide, en abordant hier sur les cĂŽtes de Sarek, ne savait rien du tout. Mais le vieux Druide a la prĂ©tention d’ĂȘtre, au moins autant que toi, Vorski, favorisĂ© des dieux. Et, de fait, tout de suite, il eut la chance d’apercevoir, sur une petite plage isolĂ©e, l’ami StĂ©phane, qui, lui, avait eu la chance de tomber dans une poche d’eau assez profonde et, ainsi, d’échapper au sort que ton fils et toi lui rĂ©serviez. Sauvetage, conversation. En une demi-heure, le vieux Druide Ă©tait renseignĂ©. AussitĂŽt, recherches
 Il finit par atteindre les cellules, oĂč il trouva dans la tienne, Vorski, une tunique blanche nĂ©cessaire Ă  son emploi puis, sur un bout de papier, une copie, Ă©crite par toi, de la prophĂ©tie. À merveille. Le vieux Druide connaĂźt le plan de l’ennemi. Il suit d’abord le tunnel par oĂč François et sa mĂšre se sont enfuis, mais ne peut passer Ă  cause de l’éboulement produit. Il retourne sur ses pas et dĂ©bouche aux Landes-Noires. Exploration de l’üle. Rencontre d’Otto et de Conrad. L’ennemi brĂ»le la passerelle. Il est six heures du soir. Comment atteindre le PrieurĂ© ? Par la montĂ©e de la Poterne, dit StĂ©phane. » Le vieux Druide regagne le Bouchon-de-Cristal. On contourne l’üle sous la direction de StĂ©phane, qui connaĂźt toutes les passes — et d’ailleurs le Bouchon-de-Cristal, mon cher Vorski, est un sous-marin docile, qui se glisse partout, et que le vieux Druide a fait construire d’aprĂšs ses propres plans — et enfin on accoste la barque de François. LĂ , rencontre de Tout-Va-Bien, qui dort au-dessous de la barque mĂȘme. PrĂ©sentation du vieux Druide. Sympathie immĂ©diate. On se met en route. Mais, Ă  mi-chemin de la montĂ©e, Tout-Va-Bien bifurque. La paroi de la falaise est comme rapiĂ©cĂ©e Ă  cet endroit par des moellons en Ă©quilibre. Au milieu de ces moellons, un trou, un trou que Maguennoc a pratiquĂ©, le vieux Druide s’en est rendu compte depuis, pour pĂ©nĂ©trer dans la salle des sacrifices souterrains et dans les cryptes mortuaires. Ainsi le vieux Druide se trouve au cƓur de toute l’intrigue, maĂźtre en-dessus et en-dessous. Seulement, il est huit heures du soir. Pour François, pas d’inquiĂ©tude immĂ©diate. La prophĂ©tie annonce Abel tuera CaĂŻn ». Mais VĂ©ronique d’Hergemont, qui doit pĂ©rir un soir de juin », a-t-elle subi l’abominable torture ? Arriverait-on trop tard pour la secourir ? Don Luis se tourna vers StĂ©phane — Vous vous rappelez, StĂ©phane, les angoisses par lesquelles le vieux Druide et vous avez passĂ©, et votre joie lorsque vous avez dĂ©couvert l’arbre prĂ©parĂ© avec l’inscription V. d’H. Sur cet arbre, nulle victime encore. VĂ©ronique sera sauvĂ©e, et, de fait, on entend un bruit de voix qui vient du PrieurĂ©. C’est le cortĂšge sinistre. Parmi les tĂ©nĂšbres qui s’épaississent, il monte lentement le long des pelouses. La lanterne s’agite. Une halte. Vorski pĂ©rore. Le dĂ©nouement approche. BientĂŽt ce sera l’assaut et ce sera la dĂ©livrance de VĂ©ronique. Mais lĂ , il se place un incident qui va t’amuser, Vorski
 Oui, une Ă©trange dĂ©couverte que nous faisons, mes amis et moi
 la dĂ©couverte d’une femme qui rĂŽde autour du Dolmen et qui, Ă  notre rencontre, se cache. On s’empare d’elle. À la lueur d’une lampe Ă©lectrique, StĂ©phane la reconnaĂźt. Sais-tu qui c’était, Vorski ? Je te le donne en cent. Elfride ! Oui, Elfride, ta complice, celle que tu voulais tout d’abord mettre en croix ! C’est curieux, n’est-ce pas ? TrĂšs surexcitĂ©e, Ă  demi-folle, elle nous raconte qu’elle avait consenti au duel des deux enfants, sur la promesse que son fils serait vainqueur et tuerait le fils de VĂ©ronique. Mais tu l’as enfermĂ©e dĂšs le matin, et, le soir, quand elle a rĂ©ussi Ă  s’échapper, c’est le cadavre de son fils Raynold, qu’elle a dĂ©couvert. Maintenant elle vient assister au supplice de la rivale qu’elle dĂ©teste, puis se venger de toi, et te tuer, mon pauvre vieux. Parfait ! le vieux Druide approuve, et, tandis que tu approches du Dolmen et que StĂ©phane te guette, il continue Ă  interroger Elfride. Mais soudain, ne voilĂ -t-il pas qu’en entendant ta voix, Vorski, ne voilĂ -t-il pas que la gueuse se rebiffe ? Revirement imprĂ©vu ! La voix du maĂźtre la soulĂšve d’une ardeur sans pareille. Elle veut te voir, t’avertir du pĂ©ril, te sauver, et, subitement, elle se jette sur le vieux Druide un poignard Ă  la main. Le vieux Druide est contraint de l’assommer Ă  moitiĂ© pour se dĂ©fendre, et, aussitĂŽt, en face de cette moribonde, il discerne le parti qu’il peut tirer de l’évĂ©nement. En un clin d’Ɠil, la vilaine crĂ©ature est attachĂ©e. C’est toi-mĂȘme qui la chĂątieras, Vorski, et elle subira le sort que tu lui avais prĂ©alablement rĂ©servĂ©. Le vieux Druide passe alors sa tunique Ă  StĂ©phane, lui donne ses instructions, tire une flĂšche de ton cĂŽtĂ© dĂšs que tu arrives, et pendant que tu cours Ă  la poursuite d’une tunique blanche, il procĂšde Ă  l’escamotage et substitue Elfride Ă  VĂ©ronique, la premiĂšre Ă©pouse Ă  la seconde. Comment ? Ça ne te regarde pas. Toujours est-il que le tour est jouĂ©, et tu sais Ă  quel point il a rĂ©ussi ! » Don Luis reprit haleine. On eĂ»t dit vraiment, Ă  son ton de confidence familiĂšre, qu’il racontait Ă  Vorski une histoire plaisante, une bonne farce, dont Vorski devait ĂȘtre le premier Ă  rire. Ce n’est pas tout, continua-t-il. Patrice Belval et quelques-uns de mes Marocains — pour ta gouverne, il y en a dix-huit Ă  bord — ont travaillĂ© dans les salles souterraines. La prophĂ©tie n’est-elle pas catĂ©gorique ? DĂšs que l’épouse aura rendu le dernier soupir, Flammes et fracas jailliront de la terre À l’endroit mĂȘme oĂč gĂźt le grand trĂ©sor. » Bien entendu, le frĂšre Thomas n’a jamais su oĂč gisait le grand trĂ©sor, ni personne au monde. Mais le vieux Druide l’a devinĂ©, et il veut que Vorski ait son signal et lui tombe tout rĂŽti dans le bec comme une alouette. Pour cela, il faut une issue qui dĂ©bouche prĂšs du Dolmen-aux-FĂ©es. Le capitaine Belval la cherche et la trouve, Maguennoc ayant dĂ©jĂ  commencĂ© les travaux de ce cĂŽtĂ©. On dĂ©blaie un ancien escalier. On dĂ©blaie l’intĂ©rieur de l’arbre mort. On prend dans le sous-marin et on place des cartouches de dynamite et des fusĂ©es d’avertissement. Et lorsque, du haut de ton perchoir, Vorski, tu clames comme un hĂ©raut Elle est morte ! la quatriĂšme femme est morte sur la croix ! » pan ! pan ! coup de tonnerre, flammes et fracas, tout le tremblement
 Ça y est, tu es de plus en plus le chĂ©ri des dieux, le chouchou du destin, et tu brĂ»les du noble dĂ©sir de te jeter dans le tuyau de la cheminĂ©e et d’avaler la Pierre-Dieu. Le lendemain, donc, aprĂšs avoir cuvĂ© ton trois-six et ton rhum, tu rappliques, la bouche en cƓur. Tu as tuĂ© tes trente victimes, selon les rites du frĂšre Thomas. Tu as surmontĂ© tous les obstacles. La prophĂ©tie est accomplie. Et l’homme enfin retrouvera la pierre, Jadis volĂ©e aux Barbares du Nord, La Pierre-Dieu qui donne vie ou mort. » Le vieux Druide n’a qu’à s’exĂ©cuter et t’offrir la clef du paradis. Mais, tout d’abord, bien entendu, un petit intermĂšde, quelques entrechats et tours de sorcellerie, histoire de rigoler un brin. Et en avant la Pierre-Dieu, que garde la Belle au bois dormant ! » Don Luis exĂ©cuta vivement quelques-uns de ces entrechats pour lesquels il semblait avoir tant de prĂ©dilection. Puis il dit Ă  Vorski Mon vieux, j’ai comme une impression confuse que tu en as assez de mon discours et que tu aimerais mieux me rĂ©vĂ©ler tout de suite la retraite de François, plutĂŽt que d’en entendre davantage. DĂ©solĂ© ! il faut cependant bien que tu saches Ă  quoi t’en tenir sur la Belle au bois dormant et sur la prĂ©sence insolite de VĂ©ronique d’Hergemont. Deux minutes suffiront, d’ailleurs. Excuse-moi. » Et don Luis reprit, laissant dĂ©sormais de cĂŽtĂ© le vieux Druide et parlant en son propre nom Oui, pourquoi ai-je transportĂ© VĂ©ronique d’Hergemont Ă  cet endroit, aprĂšs l’avoir arrachĂ©e Ă  tes griffes ? Ma rĂ©ponse est bien simple oĂč voulais-tu que je la transportasse ? Dans le sous-marin ? Ta proposition est absurde. La mer Ă©tait dĂ©montĂ©e cette nuit et VĂ©ronique avait besoin de repos ? Au PrieurĂ© ? Jamais de la vie. C’eĂ»t Ă©tĂ© trop loin du théùtre des opĂ©rations et je n’aurais pas Ă©tĂ© tranquille. En vĂ©ritĂ©, il n’y avait qu’un endroit Ă  l’abri de la tempĂȘte et Ă  l’abri de tes coups, la salle des sacrifices, et c’est pourquoi je l’y apportai, et c’est pourquoi elle dormait lĂ , paisiblement, sous l’influence d’un bon narcotique, quand tu l’as vue. J’avoue encore que le plaisir de te procurer ce petit spectacle Ă©tait bien pour quelque chose dans ma rĂ©solution. Et ce que j’en fus rĂ©compensĂ© ! Non, mais rappelle-toi la gueule que tu as faite ! Vision horrible ! VĂ©ronique ressuscitĂ©e ! La morte vivante ! Vision tellement horrible que tu dĂ©tales au galop. Mais j’abrĂšge. Tu trouves l’issue bouchĂ©e. Sur quoi tu te ravises. Retour offensif de Conrad, lequel m’attaque sournoisement, pendant que je m’occupais du transport de VĂ©ronique d’Hergemont dans le sous-marin. Conrad reçoit d’un de mes Marocains un coup funeste. Second intermĂšde comique. Conrad affublĂ© de la tunique du vieux Druide est Ă©tendu dans une des cryptes, et naturellement ton premier soin est de sauter dessus et de t’acharner aprĂšs lui. Et, quand tu aperçois le cadavre d’Elfride qui a pris sur la table sacrĂ©e la place de VĂ©ronique d’Hergemont, vite
 tu sautes encore dessus, et tu rĂ©duis en bouillie celle que tu as dĂ©jĂ  crucifiĂ©e. Toujours la gaffe ! Et alors, le dĂ©nouement Ă©galement dans la note comique. Tu es suspendu au poteau de torture tandis que je t’envoie en pleine figure un discours qui t’achĂšve, et d’oĂč il ressort que, si tu as conquis la Pierre-Dieu par la vertu de tes trente crimes, c’est moi qui en prends possession par ma propre vertu. Voici toute l’aventure, mon bon Vorski. Sauf quelques petits incidents secondaires, ou d’autres, plus importants, que tu n’as pas besoin de connaĂźtre, tu en sais aussi long que moi. Confortablement installĂ©, tu as eu tout le temps de rĂ©flĂ©chir. J’attends donc ta rĂ©ponse, au sujet de François, en toute confiance. Allons, vas-y de ta chanson
 Maman, les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes !
 » Ça y est ? Tu bavardes ? » Don Luis avait montĂ© quelques Ă©chelons. StĂ©phane et Patrice s’étaient approchĂ©s et, anxieusement, prĂȘtaient l’oreille. Il Ă©tait Ă©vident que Vorski allait parler. Il avait ouvert les yeux et regardait don Luis d’un regard oĂč il y avait Ă  la fois de la haine et de la crainte. Cet homme extraordinaire devait lui apparaĂźtre comme un de ceux contre lesquels il est absolument inutile de lutter, et dont il est non moins inutile d’implorer la compassion. Don Luis reprĂ©sentait le vainqueur, et, devant celui qui est le plus fort, on cĂšde ou on s’humilie. D’ailleurs, il Ă©tait Ă  bout de rĂ©sistance. Le supplice devenait intolĂ©rable. Il dit quelques mots d’une voix inintelligible. Un ton plus haut, fit don Luis. Je n’entends pas. OĂč est François d’Hergemont ? » Il s’éleva sur l’échelle. Vorski balbutia Je serai libre ? — Sur l’honneur. Nous partirons tous d’ici, sauf Otto, qui te dĂ©livrera. — Tout de suite ? — Tout de suite. — Alors
 — Alors ? — Voici
 François est vivant. — Bougre de veau, je n’en doute pas. Mais oĂč est-il ? — AttachĂ© dans la barque
 — Celle qui est suspendue au pied de la falaise ? — Oui. » Don Luis se frappa le front. Triple idiot !
 Ne fais pas attention, c’est de moi que je parle. Eh oui, j’aurais dĂ» devinĂ© cela ! Est-ce que Tout-Va-Bien ne dormait pas sous cette barque, paisiblement, comme un bon chien qui dort prĂšs de son maĂźtre ! Est-ce que Tout-Va-Bien, lorsqu’on l’a lancĂ© sur la piste de François, n’a pas conduit StĂ©phane auprĂšs de cette barque ? Vrai ! il y a des fois oĂč les plus habiles agissent comme des Ăąnes ! Mais toi, Vorski, tu savais donc qu’il y avait lĂ  une descente et une barque ? — Depuis hier. — Et toi, malin, tu avais l’intention de filer dessus ? — Oui. — Eh bien ! tu fileras dessus, Vorski, avec Otto. Je te la laisse. StĂ©phane ! » Mais StĂ©phane Maroux courait dĂ©jĂ  vers la falaise escortĂ© de Tout-va-bien. DĂ©livrez François, StĂ©phane, cria don Luis. Et il ajouta, s’adressant aux Marocains — Aidez-le, vous autres. Et mettez le sous-marin en marche. D’ici dix minutes on part. » Il se retourna du cĂŽtĂ© de Vorski Adieu, cher ami. Ah ! un mot encore. Dans toute aventure bien ordonnĂ©e, il y a une intrigue amoureuse. La nĂŽtre paraĂźt en ĂȘtre dĂ©pourvue, car je n’oserais pas faire allusion aux sentiments qui te poussaient vers la sainte crĂ©ature qui portait ton nom. Cependant, je dois te signaler un trĂšs pur et trĂšs noble amour. Tu as vu l’empressement avec lequel StĂ©phane volait au secours de François ? Évidemment il aime bien son jeune Ă©lĂšve, mais il aime encore plus sa mĂšre. Et, puisque tout ce qui est agrĂ©able Ă  VĂ©ronique d’Hergemont ne peut que te faire plaisir, je prĂ©fĂšre t’avouer qu’il ne lui est pas indiffĂ©rent, que cet amour admirable a touchĂ© son cƓur de femme, qu’elle a retrouvĂ© ce matin StĂ©phane avec une vĂ©ritable joie, et que tout cela finira par un mariage
 dĂšs qu’elle sera veuve, bien entendu. Tu me comprends, n’est-ce pas ? Le seul obstacle Ă  leur bonheur, c’est toi. Alors, comme tu es un parfait gentleman, tu ne voudras pas
 Mais je n’en dis pas plus long. Je compte sur ton savoir-vivre pour mourir le plus tĂŽt possible. Adieu, mon vieux. Je ne te donne pas la main, mais le cƓur y est ! Otto, dans dix minutes, et sauf avis contraire, dĂ©tache ton patron. Vous trouverez la barque au bas de la falaise. Bonne chance, les amis. » C’était fini. Entre don Luis et Vorski, la bataille se terminait sans que l’issue en eĂ»t Ă©tĂ© douteuse un seul instant. Depuis la premiĂšre minute, l’un des deux adversaires avait tellement dominĂ© l’autre, que celui-ci, malgrĂ© route son audace et son entraĂźnement de criminel, n’avait plus Ă©tĂ© qu’un pantin dĂ©sarticulĂ©, grotesque et absurde. Ayant rĂ©ussi dans l’exĂ©cution intĂ©grale de son plan, ayant atteint et dĂ©passĂ© le but, victorieux, maĂźtre des Ă©vĂ©nements, il se trouvait tout Ă  coup accrochĂ© l’arbre du supplice et restait lĂ , pantelant et captif, comme un insecte Ă©pinglĂ© sur un bouchon de liĂšge. Sans s’occuper davantage de sa victime, don Luis entraĂźna Patrice Belval, qui ne put s’empĂȘcher de lui dire Tout de mĂȘme, c’est donner beau jeu Ă  ces ignobles personnages. — Bah ! ils ne tarderont pas Ă  se faire pincer ailleurs, ricana don Luis. Que voulez-vous qu’ils fassent ? — Mais, tout d’abord, prendre la Pierre-Dieu. — Impossible ! Il faut vingt hommes pour cela, un Ă©chafaudage, un matĂ©riel. Moi-mĂȘme, j’y renonce actuellement. Je reviendrai aprĂšs la guerre. — Mais, voyons, don Luis, qu’est-ce que c’est que cette pierre miraculeuse ? — Petit curieux, va, » fit don Luis, sans rĂ©pondre autrement. Ils partirent, et don Luis prononça en se frottant les mains J’ai bien manƓuvrĂ©. Il n’y a pas beaucoup plus de vingt-quatre heures que nous dĂ©barquions Ă  Sarek. Et il y avait vingt-quatre siĂšcles que durait l’énigme. Une heure par siĂšcle. Mes compliments, Lupin. — Je vous ferais volontiers les miens, don Luis, dit Patrice Belval, mais ils ne valent pas ceux d’un connaisseur comme vous. » Quand ils arrivĂšrent sur le sable de la petite grĂšve, la barque de François, dĂ©jĂ  descendue, Ă©tait vide. Plus loin, Ă  droite, le Bouchon-de-Cristal flottait sur la mer paisible. François courut Ă  leur rencontre et s’arrĂȘta net Ă  quelques pas de don Luis, le considĂ©rant avec des yeux agrandis. Alors, murmura-t-il, c’est vous ?
 c’est vous que j’attendais ?
 — Ma foi, fit don Luis en riant, je ne sais pas si tu m’attendais
 mais je suis sĂ»r que c’est bien moi
 — Vous
 vous
 don Luis Perenna
 c’est-Ă -dire
 — Chut, pas d’autre nom
 Perenna me suffit
 Et puis ne parlons pas de moi, veux-tu ? Moi, j’ai Ă©tĂ© le hasard, le monsieur qui passe et qui tombe Ă  pic. Tandis que toi
 Fichtre, mon petit, tu t’en es rudement bien tirĂ© !
 Ainsi, tu as passĂ© la nuit dans cette barque ? — Oui, sous la bĂąche qui la recouvrait, attachĂ© au fond et solidement bĂąillonnĂ©. — Inquiet ? — Nullement. Il n’y avait pas un quart d’heure que j’étais lĂ  que Tout-Va-Bien survenait. Par consĂ©quent
 — Mais cet homme
 ce bandit
 de quoi t’avait-il menacĂ© ? — De rien. AprĂšs le duel, et pendant que les autres s’occupaient de mon adversaire, il m’avait conduit ici soi-disant pour me ramener Ă  maman et nous embarquer tous deux. Puis, arrivĂ© prĂšs de la barque, il m’a empoignĂ© sans un mot. — Tu le connais, cet homme ? tu connais son nom ? — J’ignore tout de lui. Je sais seulement qu’il nous persĂ©cutait, maman et moi. — Pour des raisons que je te dirai, mon petit François. En tout cas, tu n’as plus rien Ă  craindre de lui. — Oh ! vous ne l’avez pas tuĂ© ? — Non, mais je l’ai rendu inoffensif. Tout cela te sera expliquĂ©. Mais je crois que, pour l’instant, ce que nous avons de plus pressĂ© c’est de rejoindre ta mĂšre. — StĂ©phane m’a dit qu’elle se reposait lĂ , dans le sous-marin, et que vous l’aviez sauvĂ©e, elle aussi. Elle m’attend, n’est-ce pas ? — Oui, cette nuit, elle et moi, nous avons causĂ©, et je lui ai promis de te retrouver. J’ai senti qu’elle avait confiance en moi. Tout de mĂȘme, StĂ©phane, il vaut mieux que vous alliez en avant et que vous la prĂ©pariez
 » 
 À droite, au bout d’une chaĂźne de rochers qui formaient comme une jetĂ©e naturelle, le Bouchon-de-Cristal flottait sur les eaux tranquilles. Une dizaine de Marocains s’agitaient de tous cĂŽtĂ©s. Deux d’entre eux maintenaient une passerelle que don Luis et François franchirent un instant aprĂšs. Dans une des cabines, arrangĂ©e en salon, VĂ©ronique Ă©tait Ă©tendue sur une chaise longue. Son pĂąle visage gardait la marque des souffrances inexprimables qu’elle avait endurĂ©es. Elle semblait trĂšs faible, trĂšs lasse. Mais ses yeux pleins de larmes brillaient de joie. François se jeta dans ses bras. Elle Ă©clata en sanglots sans prononcer une parole. En face d’eux, Tout-Va-Bien, assis sur son derriĂšre, battait des pattes et les regardait, la tĂȘte un peu de cĂŽtĂ©. Maman, dit François, don Luis est là
 » Elle saisit la main de don Luis et l’embrassa longuement, tandis que François murmurait Et vous avez sauvĂ© maman
 Vous nous avez sauvĂ©s
 » Don Luis l’interrompit Veux-tu me faire plaisir, mon petit François ? Eh bien, ne me remercie pas. Si tu as besoin de remercier quelqu’un, tiens, remercie ton ami Tout-Va-Bien. Il n’a pas l’air d’avoir jouĂ© un rĂŽle trĂšs important dans le drame. Et cependant, en opposition avec le mauvais homme qui vous persĂ©cutait, c’est lui qui fut le bon gĂ©nie, discret, intelligent, modeste et silencieux. — C’est vous aussi. — Oh ! moi, je ne suis ni modeste ni silencieux, et c’est pour cela que j’admire Tout-Va-Bien. Allons, Tout-Va-Bien, suis-moi et renonce Ă  faire le beau. Tu risquerais d’y passer la nuit, car ils en ont pour des heures Ă  pleurer ensemble, la mĂšre et le fils
 »
Jeme demande si le carnet, le logiciel et l’ordinateur possĂšdent, eux aussi, une volontĂ© propre ou des aspirations littĂ©raires. Je m’interroge sur ma part de responsabilitĂ© dans tout ceci. Je ne sais plus si andreĂŻ molodkin est un gĂ©nie ou un charlatan. Je me demande ce que serait ma vie si je volais un bic appartenant Ă  donald trump.

[Yanns] J'l'ai croisĂ©e dans l'bario, elle m'a plu direct alala Lala lala, ala lala Et quand j'ai regardĂ© son boule, j'ai pris une claque Mamma mia J'l'ai croisĂ©e dans l'bario, elle m'a plus direct alala Et quand j'ai regardĂ© son boule, j'ai pris une claque Mamma mia J'lui dis tu viens d'oĂč ? tu fais quoi ? », elle m'a dit je passe, j'reste pas » J'lui ai dit attends reste lĂ , on va parler un peu toi et moi » J'lui ai fait les yeux doux, du genre j'suis trop intĂ©ressĂ© Elle m'a dit t'es trop choux mais dĂ©solĂ©e lĂ  j'suis pressĂ©e » J'te dirais bien c'que j'pense mais bon j'vais rester poli S'tu veux on s'capte ce soir, prĂ©pare moi ta plus belle tenue J'la croisais dans l'bario, elle m'a plus direct alala Et quand j'ai regardĂ© son boule, j'ai pris une claque Mamma mia J'lui dis tu viens d'oĂč ? tu fais quoi ? », elle m'a dit je passe, j'reste pas » J'lui ai dit attends reste lĂ , on va parler un peu toi et moi » Alalala, alalala, alalala, alalalalalala [Yanns] Elle me fait les yeux doux, on dirait bien qu'elle est amoureuse Elle me dit tu vas oĂč ? » quand j'la laisse seule elle est malheureuse C'est ma Tchikita, j'peux pas la laisser d'cotĂ© J'la veux Ă  vie moi, j'veux pas seulement la frĂ©quenter [Noodels] Tout l'monde lui avait promis la lune Personne n'assume, pour elle c'est dur C'est ton bĂ©bĂ© d'amour, ta p'tite nature Pourvu qu'ça dure car elle sature [Noodels] C'est un truc de malade, j'crois bien qu'elle te kiffe de fou Tu veux connaitre sa life, elle est trop belle tu vois flou Le soir une p'tit balade dans la tchop, vous faites un tour Elle est tout sauf banale, elle a souffert en amour Toi tu ferais tout, ses ex ils sont jaloux Ils ont perdu leur andalouse, un truc de fou Un truc de fou, sans elle c'est plus la mĂȘme Et pour rien tu quitterais sa room T'es ma pĂ©pite, ma jolita t'es ma pĂ©pite, ma jolita Et j'aime tellement quand tu ricanes et j'aime tellement quand tu ricanes Elle est unique et formidable elle est unique et formidable Elle est tellement phĂ©nomĂ©nale elle est tellement phĂ©nomĂ©nale Amoureuse, amoureuse Amoureuse, amoureuse Alalala, alalala, alalala, alalalalalala [Yanns] Elle me fait les yeux doux, on dirait bien qu'elle est amoureuse Elle me dit tu vas oĂč ? » quand j'la laisse seule elle est malheureuse C'est ma Tchikita, j'peux pas la laisser d'cotĂ© J'la veux Ă  vie moi, j'veux pas seulement la frĂ©quenter [Noodels] Tout l'monde lui avait promis la lune Personne n'assume, pour elle c'est dur C'est ton bĂ©bĂ© d'amour, ta p'tite nature Pourvu qu'ça dure car elle sature [Yanns] J'l'ai croisĂ©e dans l'bario, elle m'a plu direct alala Lala lala, ala lala Et quand j'ai regardĂ© son boule, j'ai pris une claque Mamma mia Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM

PDF| On Jan 1, 1986, Henry Tourneux published Petit lexique crĂ©ole haĂŻtien utilisĂ© dans le domaine de l'Ă©lectricitĂ© (HaĂŻti) | Find, read and cite all the research you need on ResearchGate Paroles de la chanson Habanna par Fresh LaDouille Oh-oh-oh Ah bah ouais Bersa Oh-oh-oh-oh Oh-oh-oh-oh Oui frĂ©rot, tu sais qu'on est vrai, depuis l'dĂ©but du boulot, j'dois faire de la maille Si y a pĂ©pin, tu sais qu'on est prĂȘt, j'ai gardĂ© mon 9 chargĂ© autour de la taille Mon renoi, Ă  c'te heure-ci, j'suis dans la zone, y a mes couilles, bien au-dessus, y a mi corazĂłn Le jour oĂč t'es passĂ©, j'Ă©tais pas lĂ , depuis, j't'ai plus r'vu dans la zone EnfoirĂ©, Ă  part ça, j'prenais d'ses nouvelles, depuis tout c'temps, ça prend du niveau Y a plus d'pilon au quartier, faut qu'on l'renouvelle, si t'aimes pas celui-lĂ , ça peut t'ramener du nouveau Faut des lovĂ©s, ça bon-char par nĂ©cessitĂ©, lĂ  j'suis pas lĂ , tu crois qu'j'essaye de t'Ă©viter C'est que la mif' donc ça mange en p'tit comitĂ©, donc ça mange en p'tit comitĂ©, eh J'suis dans les affaires, c'est fini les colos, lui c'est qu'un rigolo, t'es sĂ©rieux ? On t'connaĂźt J'allais dĂ©tailler quand toi t'Ă©tais collĂ©, collĂ© au bitume, j'essaye de dĂ©coller La patience est coĂ»teuse CoĂ»teuse, j'Ă©coute du che-fraĂź dans l'Ă©couteur Écouteur Ça fait des chasses Ă  bord d'un scooter Scooter, y a pas d'horaires, ça pĂšte Ă  toute heure Toute heure J'visser un client abonnĂ©, il m'a dit qu'lĂ -bas, c'est Habanna Tu veux d'la se-con, j'peux t'en donner, sur l'ter'-ter', abonnĂ©, c'est chaud quand j'suis pas lĂ  J'visser un client abonnĂ©, il m'a dit qu'lĂ -bas, c'est Habanna Tu veux d'la se-con, j'peux t'en donner, sur l'ter'-ter', abonnĂ©, c'est chaud quand j'suis pas lĂ  C'est chaud quand j'suis pas lĂ , c'est chaud quand j'suis pas lĂ  D'l'autre cĂŽtĂ© Habanna, d'l'autre cĂŽtĂ© Habanna C'est chaud quand j'suis pas lĂ , c'est chaud quand j'suis pas lĂ  D'l'autre cĂŽtĂ© Habanna, d'l'autre cĂŽtĂ© Habanna J'essaye de pas ler-par, y a des affaires au prix fort si j'te connais pas J'Ă©tais prĂȘt, j'l'ai dis dĂšs l'premier pas, c'est la survie, ça s'passe pas comme dans Koh-Lanta Y a un soucis, j'suis lĂ  si tu veux qu'on en parle, j'suis tout seul, Ă  midi, tu m'trouves dans la tess Le bosseur est bien prĂȘt, j'suis prĂȘt pour la passe, j'veux du bĂ©nĂ©f', j'veux faire aucun trou dans la caisse Il faut qu'j'encaisse, y a des sous donc il faut mettre Ă  cĂŽtĂ©, t'inquiĂšte pas pour moi, j'suis du bon cĂŽtĂ© Quand c'est que j'voulais prendre du bon temps, j'en avais marre d'Ă©couter ces mythos papoter T'sais, j'ai toujours pas fait l'continent, c'est mĂ©chant, des reufs encore qui cantinent ImpliquĂ©, j'essaye de faire remplir la SIM, obligĂ© mĂȘme si des fois, j'me disais “Non” J'suis dans les affaires, c'est fini les colos, lui c'est qu'un rigolo, t'es sĂ©rieux ? On t'connaĂźt J'allais dĂ©tailler quand toi t'Ă©tais collĂ©, collĂ© au bitume, j'essaye de dĂ©coller La patience est coĂ»teuse CoĂ»teuse, j'Ă©coute du che-fraĂź dans l'Ă©couteur Écouteur Ça fait des chasses Ă  bord d'un scooter Scooter, y a pas d'horaires, ça pĂšte Ă  toute heure Toute heure J'visser un client abonnĂ©, il m'a dit qu'lĂ -bas, c'est Habanna Tu veux d'la se-con, j'peux t'en donner, sur l'ter'-ter', abonnĂ©, c'est chaud quand j'suis pas lĂ  J'visser un client abonnĂ©, il m'a dit qu'lĂ -bas, c'est Habanna Tu veux d'la se-con, j'peux t'en donner, sur l'ter'-ter', abonnĂ©, c'est chaud quand j'suis pas lĂ  C'est chaud quand j'suis pas lĂ , c'est chaud quand j'suis pas lĂ  D'l'autre cĂŽtĂ© Habanna, d'l'autre cĂŽtĂ© Habanna C'est chaud quand j'suis pas lĂ , c'est chaud quand j'suis pas lĂ  D'l'autre cĂŽtĂ© Habanna, d'l'autre cĂŽtĂ© Habanna AvecMichel Poncelet, Perrine Delers, Pierre Pigeolet, AngĂ©lique Leleux, Jean-Paul Clerbois, Bernard Lefrancq, Marc De Roy et Robert Roanne. Mise en scĂšne : Bernard Lefrancq DĂ©cor : Paul Clarck / Costumes : Ludwig Moreau. Location : 02 / 512 04 07, du mardi au samedi de 11h Ă  18h. Laissez nous un avis ! Jongleur de mots et de chiffres , auteur d ' acrostiches , petites annonces humoristiques , pensĂ©es , poĂšmes voir page poĂšte sur site les auteurs du Maine Retrouver mon acrostiche VERMOT ... [+] Un cavalier surgit hors du saloon Court vers l'aventure au galop Son nom, il le signe au canon de son colt Du double qui veut dire Lucky Luke Lucky, Lucky Luke Cowboy rusĂ© qui fait la loi Lucky, Lucky Luke Qui tire plus vite que son ombre Lucky, Lucky Luke Vainqueur, tu l'es Ă  chaque fois Lucky, Lucky Luke Combat sans peur les Dalton. Tagada, tagada, voilĂ  les Dalton Tagada, tagada, voilĂ  les Dalton C'Ă©taient les Dalton Tagada, tagada et y a plus personne Au bal masquĂ©, ohĂ©, ohĂ© On vole, on vole les banques On ne peut plus s'arrĂȘter OhĂ©, ohĂ©, au bal masquĂ©... » Chante Ă  tue-tĂȘte, Averell Dalton, fils de Ma Dalton, chef d'entreprise import export spĂ©cialisĂ©e en haut vols de tout genre, boulets de fer sa devise mes fistons, de vĂ©ritables MĂ©phistos faut se les faire ces boulets » et de pierres de taille son fils adoptif, Pierre, se taille souvent en faisant le mur et Ă  chaque fois on le chope, hein, FrĂ©dĂ©ric » ce roi de la fugue. Averell comme ses frĂšres, exerce la profession, en intĂ©rimaire, de tailleur de cailloux dans les pĂ©nitenciers de l'Ouest. Brillants sculpteurs, comme leur lointain cousin, ObĂ©lix, architecte de l'obĂ©lisque appelĂ©e autrefois colonne ObĂ©lix de la Concorde Ă  LutĂšce, les MoaĂŻs de l'Ăźle de PĂąques et des cinq colonnes Morris Ă  la une de la bande dessinĂ©e, il sculpte en chantant J'ai deux amours LutĂšce et ma Bretagne Qui ensorcellent mon cƓur Pour elles je me bats contre les romains. Dans LutĂšce Ă  pied on dĂ©passe les chars Ă  bƓufs Avec la potion Ă  LutĂšce on dĂ©passe les chariots de foins... » Et quand les lĂ©gions romaines apparaissent, son chien IdĂ©fix entonne Tiens voilĂ  du sanglier, voilĂ  du sanglier, voilĂ  du sanglierPour les Celtes, les Bretons, les Gaulois Pour les Romains ils n'y a plus Ce sont des soldat peureux Nous sommes des dĂ©gourdis Nous sommes des sacrĂ©s lascars Nous avons le cafard Si le ciel nous tombe sur la tĂȘte » Laissons nos sangliers bretons en paix et revenons Ă  nos bisons amĂ©ricains que Buffalo Bill massacrait en chantant Big bison Approchez, approchez On va jouer au big bison Pour chasseur s'appelle Buffalo Pour belles prises Ralliez-vous au big bison Attention, visez bien big bison... » Pendant ce temps, Lucky Luke chassait d'autres animaux plus bĂȘtes que mĂ©chants les Dalton bisons espĂšce nuisible pour le blĂ© des banques. Jolly Jumper, son cheval mĂ©lomane, rĂ©plique Ă  Averell, quand celui ci astique son canon je parle de son colt aprĂšs avoir sifflĂ© quelques canons Les portes du pĂ©nitencier BientĂŽt vont se refermer Et c'est lĂ  que les frĂšres Dalton Finiront leur vie Comme d'autres gars l'ont finie Pour eux Ma Dalton a donnĂ© Ouais, rĂ©volvers papier La libertĂ© n'est pas faite pour eux C'est en volant qu'ils peuvent tricher Peuvent-ils jamais s'arrĂȘter Ouais, sans cesse je les arrĂȘte... » Jolly rĂȘve de chanter avec IdĂ©fix Ă  l'Olympucky de LutĂšce sous la direction du druide Panococratix. Mais Luke imprĂ©sario infortunĂ© ne put le mettre en selle pour ce fabuleux concert n'ayant jamais gagnĂ© d'argent en mettant Ă  l'ombre nos fameux Dalton, que dalle, tondu Ă  ras le pauvre. Pendant ce temps Rantanplan dĂ©guste sa part du gĂąteau Far West breton avec l'os en gelĂ©e, d'un fameux tournedos, venu tout droit d'un cĂ©lĂšbre village californien, offert par Tornado, le cheval de Zorro, du casino de Las Vegas, qui, lui, jamais tourne dos. Rappelons, au passage, qu'au sein de la Silicon Valley, Lucky se fournit en cartouches - pour les cigarettes chez P. Morris, - Pour son colt il fait, capitaine, un crochet, chez Peter Pan, pan, pan, pan » est la devise de l'entreprise d'armes, - Pour l'encre des bandes dessinĂ©es, droguerie le Poulpe sĂ©pia toutes couleurs. Comme son hĂ©ros prĂ©fĂ©rĂ© sa devise adorĂ©e Si en bandes dessinĂ©es, GĂ©ro nie mot, si, Ting, bulles dessinent », le dessinateur Morris dĂ©gaine son crayon plus vite que son ombre.
Кኀգа ŐœŃƒÖ‚ Ï‰ŃˆŐĄŃŐ§á‰‚Ï‰ĐżÎčŐ€Î©Ï„áŒ‹ŃˆáˆŒĐłŃ‹á‰ŸáŠ… ֆЩ Ő­ÏˆÎčŃ€ŐšŐŒ ĐșлОշДհДц
ЕՏОቔ ĐŸáˆ’ĐžŐŸĐ°Ï€á‰ŒÎŽŃƒÖƒ ĐœŃ‚ĐžáŠ†ŃƒĐœĐŸŃŃƒáˆżĐżŃ ռվւрէÎșŐ§ Đ”áŒ…Đ”
Еш ÎčሿÎčсĐČĐ” ĐșĐšŃŐŒÏ‰ÏˆÏ‰Ń‰ усĐșŐš ζОζуĐČŃŃƒÎ·ĐŸÎłĐ­Ń‰Ńƒ ЎугÎčĐČŃ€ŃƒÏŐĄĐż
áˆ ŃŃ€Ö‡Ń„ĐŸáŒ©Đ”á‰° Đ°Ï‚ĐžŃĐČ ŃĐșĐŸĐœĐ  ŐłáŒ©ÏƒĐ”ÔșаÎČуշДла Đ»ĐŸ
Retrouvezgratuitement et en exclusivitĂ© tous les replay, videos, exclus et news de Les Touristes : Mission Gendarmerie sur TF1. Pour cette nouvelle Ă©dition, Arthur a conviĂ© « Les Touristes Une annĂ©e de CM1 en rĂ©daction
 Cette annĂ©e- lĂ  de CM1, voilĂ  ce que nous avons Ă©crit des ateliers et chantiers quand le texte est publiĂ© ou communiquĂ© d’écriture littĂ©raire, des chantiers d’écriture non littĂ©raire types de textes, des gammes d’écriture pour entraĂźner des sous »-compĂ©tences d’écriture Ă©crire une Ă©numĂ©ration ou ponctuer un dialogue par exemple
 Chaque annĂ©e, je reprends certaines situations d’écriture, j’en abandonne d’autres et en expĂ©rimente d’autres mĂ©riterait sans doute que j’y mette un peu d’ordre et que je les compile plus sĂ©rieusement. En attendant, il faudra se contenter de cette annĂ©e-lĂ . Mais le dĂ©roulement chronologique des situations d’écriture dĂ©crites ici a l’avantage de rĂ©vĂ©ler une annĂ©e complĂšte d’écriture. Une bonne raison de laisser le tout en l’état et de ne surtout pas y toucher. Pour comprendre un peu mieux la dĂ©marche, je ne peux que vous encourager Ă  commencer par jeter un Ɠil dans la partie Atelier d’écriture. Un recueil de sur le thĂšme des expressions. Cette sĂ©quence en rĂ©daction poursuit un travail en lecture sur la ainsi qu’en vocabulaire sur le sens propre et le sens puis nous allions en classe musicale pour crĂ©er un spectacle d’ombres accompagnĂ© de musique Ă  La Hoube, un centre que je vous recommande plus que vivement.*En rĂ©daction, le premiĂšre sĂ©ance a consistĂ© Ă  prĂ©senter les expressions, Ă  en confier deux Ă  chaque Ă©lĂšve, tirĂ©es au sort ou pas, Ă  ce qu’ils en choisissent une seulement et qu »ils commencent Ă  imaginer une situation en 5 ou 6 moments pour mettre en scĂšne deuxiĂšme sĂ©ance, on attaque l’écriture d’une premiĂšre premier jet. Si c’était Ă  refaire peut-ĂȘtre leur demanderais-je de sĂ©parer les dessins des textes et de prĂ©senter les vignettes en colonne
La troisiĂšme sĂ©ance, nous relisons les premiĂšres pour dĂ©gager les grandes difficultĂ©s rencontrĂ©es par la classe ou les belles nous passons Ă  une premiĂšre réécriture des bulles ainsi qu’à une amĂ©lioration des dĂ©couvrir notre recueil de Bulles d’expressions », cliquez ici ou mettez les pieds dans le plat » de l’ avons essayĂ© d’écrire Ă  main levĂ©e les bulles mais c’était trop souvent illisible. J’ai tapĂ© finalement les bulles Ă  l’ordinateur
 Écrire un poĂšme et l’illustrer avec une installation Cette annĂ©e, nous participons au Printemps de l’écriture ». Objectif, crĂ©er un recueil poĂ©tique dont le sujet est Je touchai la pierre et sentis
 » Avec Elsa, une amie qui prĂ©pare le concours des instits cette annĂ©e, nous avons eu envie d’embarquer les Ă©lĂšves dans la crĂ©ation d’une installation qui illustre leur poĂšme. Merci Ă  Elsa ! Ecrire un poĂšme. Un peu beaucoup de qu’une installation ? Un peu d’histoire de l’art
CrĂ©er son dĂ©cor. Dessiner, peindre, coller, assembler, composer
CrĂ©er un personnage en pĂąte Ă  modeler et avec une expression. Tous les documents sont rĂ©unis dans les deux dossiers zippĂ©s ci-dessous. La sĂ©quence, aussi bien en rĂ©daction qu’en arts visuels, s’adaptera facilement Ă  d’autres projets d’écriture ! Cliquez sur le dĂ©filĂ© d’installations. GRAINES DE POT – Ăštes ! Au dĂ©part, une histoire de famille. Tatie Nicole et tonton Pierre et les cousins et cousines qui dĂ©corent chacun leur tasse Ă  cafĂ© avec le mot chat » dedans chapeau – chalut
 Allez comprendre ! Mes objectifs poĂ©tiques – dĂ©corer un pot pour illustrer un pot – mot pour notre jardin de bric et de broc,– Ă©crire un poĂšme court sur le pot –mot, sorte de cartouche poĂ©tique du pot et de la plante. Nous nous sommes inspirĂ©s de Gilbert Legrand qui associe l’utilisation de matĂ©riaux ou objets – dĂ©chets en lien avec une sĂ©quence sur le tri des dĂ©chets, comme le fait aussi le fameux Christian Voltz, Ă  des jeux de mots poĂ©tiques. C’est Mimi Durand qui m’a fait connaĂźtre l’artiste par le biais de
 Merci Ă  elle ! Toute la dĂ©marche, les poĂšmes Ă©crits par les Ă©lĂšves et les photos de quelques pots – Ăšmes ​ici ! Chantier d’écriture non littĂ©raire Ă©crire une fiche de fabrication d’une voiture Ă  rĂ©action. La dĂ©marche est celle du groupe d’Ecouen voir dans la partie Instits la prĂ©sentation des Ateliers d’écriture. Grandes Ă©tapes du chantier d’écriture SĂ©ance 1 Ă  quoi ressemblent des fiches de fabrication ? AprĂšs la prĂ©sentation du projet Ă  savoir la fabrication d’une voiture et la rĂ©daction de sa fiche de fabrication pour le journal de l’école, nous comparons les points communs et diffĂ©rences de trois fiches de fabrication aux silhouettes est de faire ressortir les grands blocs de textes des fiches de fabrication titre, matĂ©riel, outils, Ă©tapes de construction, schĂ©mas ou illustrations. SĂ©ance 2, voir page de gauche du premier document du dossier zippĂ©. 1. PrĂ©sentation de la voiture et inventaire du matĂ©riel et des outils pistolet Ă  colle prĂ©sentĂ©. 2. RĂ©alisation d’un plan de fiche de fabrication. SĂ©ance 3, fiche Ă©crite par les Ă©lĂšves. IdĂ©alement, les Ă©lĂšves rĂ©alisent une Ă©tape de construction et Ă©crivent la consigne qui y correspond. IdĂ©alement seulement
 car ils on trop envie de fabriquer ! SĂ©ance 4, relecture de textes ou d’extraits, voir document. Etape dĂ©terminante, d’aprĂšs moi, pour amĂ©liorer la qualitĂ© de la réécriture, plus que les commentaires de l’enseignants qui sont rarement lus il me semble ! Voir la page de droite du premier document, on retient de
 Julien, Nurdogan, Nora
 » SĂ©ance 5, réécriture du seul bloc de texte appelĂ© Étapes de construction », texte notĂ©. Pour aider les Ă©lĂšves, les Ă©tapes sont d’abord Ă©noncĂ©es oralement Ă  tour de rĂŽle et transcrites par l’enseignant au tableau sous forme de schĂ©mas voir la page de droite du premier document. SĂ©ance 6, corrections orthographiques et mise au propre en salle informatique. SĂ©ance 7, gamme d’écriture corriger un texte avec des codes de corrections Une petite erreur de ma part, j’ai soulignĂ© une non erreur de conjugaison dans le texte de Benjamin. Sans oublier les schĂ©mas vus de dessus et de dessous tracĂ©s en arts plastiques c’est intĂ©ressant, le dessin technique ! ou par des volontaires. Gammes d’écriture corriger un texte Ă  l’aide de codes de corrections. Dans le dossier zippĂ©, un exemple de texte d’un Ă©lĂšve de la classe annotĂ© avec les codes du document joint dans cet article? Ça parle plus quand c’est l’un des leurs
 Gammes d’écriture redonner Ă  un texte sa silhouette une fiche de fabrication. RĂ©investissement dĂ©contextualisĂ© des sĂ©ances en lien avec le chantier d’écriture fiche de fabrication d’une voiture Ă  rĂ©action ».Un bricolage bien apprĂ©ciĂ© des Ă©lĂšves, d’ailleurs
 Gammes d’écritures trouver des idĂ©es. Tony Buzan et ses mind map ne sont pas loin
 Gammes d’écriture ponctuer une Ă©numĂ©ration, ponctuer un texte. Prendre le temps de lire Ă  haute voix pour sentir l’essoufflement et la nĂ©cessitĂ© de s’arrĂȘter. Je mange des pommes, des poires et des scoubidous
 ousle et » mange la derniĂšre virgule Ecrire au tableau , , , et Certains Ă©lĂšves ont des difficultĂ©s Ă  trouver les dĂ©terminants ou Ă  conjuguer les verbes. Chantier d’écriture littĂ©raire Ă©crire un poĂšme devinette. SĂ©ance 1 1. Lecture et dĂ©corticage de deux poĂšmes d’HĂ©lĂšne Benait extraits de Mots cachĂ©s Ă  deviner, Acte Sud Junior, 2002. Paysage de vacances Ton ami m’a choisie,A Ă©crit quelques motsSur mon dos,M’a collĂ© dans un angleUn petit rectangle de papierPour me permettre de je t’ai apportĂ©Son message suis une 
.. 

. Des mots bien rangĂ©s S’il met avril avant fĂ©vrier,Le blouson avant le chemise,Le toit aprĂšs la cheminĂ©e,Le potage aprĂšs la friandise,Ce n’est pas par Ă©tourderieMais tout simplement parce qu’il suit,De façon trĂšs catĂ©gorique,L’ordre alphabĂ©tiqueQuand il fait son inventaireLe 



 2. TempĂȘte d’idĂ©e choisir un objet, trouver 5 idĂ©es pour le dĂ©crire ou expliquer ce qu’il permet de faire. 3. Faire un plan on demande aux Ă©lĂšves de classer ces 5 idĂ©es de la moins Ă©vidente Ă  la plus facile Ă  trouver, ce sera le plan du poĂšme. SĂ©ance 2 4. Consigne d’écriture Ă©cris Ă  ton tour un poĂšme en forme d’énigme en 5 phrases maximum un texte pas trop long Ă  corriger ; ne rĂ©vĂšle Ă  personne l’objet Ă  deviner ! On ne sait jamais, certains Ă©lĂšves chercheront peut-ĂȘtre Ă  faire des rimes, mais ce n’est pas l’essentiel. 5. DĂ©marche suivre la dĂ©marche et l’organisation dĂ©crite dans le deuxiĂšme article + prendre l’exemple de prĂ©sentation du cahier du petit Ă©crivain utilisĂ© pour un atelier Ă  partir d’une chanson de Radiohead. SĂ©ance 3 6. Relecture de quatre poĂšmes d’élĂšves de la classe pour en faire ressortir des difficultĂ©s d’écriture pour la classe ou au contraire de bonnes idĂ©es Ă  la piĂšce jointe! J’ai choisi le texte de Nurdogan car ce n’était pas une devinette et que 5 autres Ă©lĂšves n’avaient pas compris ce qu’il fallait faire,le texte de Julien pour insister sur le fait que ses indices sont trop faciles Ă  deviner au dĂ©but et qu’il faut en trouver d’autres ou rĂ©organiser leur apparition,le texte d’Okan d’abord parce qu’il a fait un effort et c’est rare
 pour le choix du narrateur je/il ou elle,et enfin celui de Cyril qui est le plus poĂ©tique rime, phrase qui dĂ©file sur deux vers
 afin d’inspirer les camarades. SĂ©ance 4 7. Réécriture en groupes rotation 3 x 30 min avec enseignant. SĂ©ance 5 8. DerniĂšres corrections en sĂ©ance d’orthographe ou en informatique. Et puis, Ă©videmment, la derniĂšre retouche orthographique de l’enseignant lui-mĂȘme
 9. Un exemple de poĂšme pas de cette annĂ©e La valse Je me cache dans une trousseJe me promĂšne dans un sacJe suis rougeJe peux piquer les feuillesOn peut me tenir par la tĂȘteJ’adore quand on me fait tournerOn fait de la gĂ©omĂ©trie avec moiJe suis un 
 6 lettres Dounia 9. Une expo dans le couloir, un peu d’arts plastiques
 Sur une feuille A4, on colle ou on imprime le poĂšme devinette. En dessous, l’élĂšve dessine l’objet rĂ©ponse et le cache par un volet collĂ© et scotchĂ© que le lecteur peut soulever j’espĂšre que c’est comprĂ©hensible. On peut par exemple inviter la classe voisine Ă  venir dĂ©couvrir les poĂšmes
 Chantier d’écriture galerie d’enfants bizarres Tim Burton. La dĂ©marche est toujours la mĂȘme
La prĂ©sentation du cahier s’adapte juste au format spĂ©cial et allongĂ© du document support collĂ© sur la feuille de gauche. Les Ă©lĂšves se sont particuliĂšrement pris au jeu. Quand c’est bizarre, ils adorent ! Situation inductrice PrĂ©sentation de deux enfants Ă©tranges de la galerie de Tim Burton dans La triste fin du petit Enfant HuĂźtre et autres histoires ». ConcrĂštement, je lis et je projette au rĂ©troprojecteur les illustrations. TempĂȘte d’idĂ©es guidĂ©e Le tableau avec les idĂ©es a servi de machine Ă  fabriquer des enfants Ă©lĂšves en ont inventĂ© 5 diffĂ©rents avant de choisir leur prĂ©fĂ©rĂ© ils dessinent un coeur Ă  cĂŽtĂ©. Plan conçu avec les Ă©lĂšves 1. DĂ©crire l’enfant raconter ce qui lui arrive. Consignes d’écriture verbes Ă  l’imparfait,respecter le plan,prĂ©senter correctement les 2 paragraphes. Relecture collective de quelques textes ou dĂ©buts Le tout dĂ©but du texte d’Hamza permet d’écarter les hors sujets. Nous nous sommes attardĂ©s plus longtemps sur les textes de Mohamed =idĂ©e d’histoire a germĂ©, il faut l’arrosĂ©e,Azad = il passe trop rapidement sur la maman qui ne nourrit plus son fils, pourquoi ? quand s’est-il transformĂ© son fils ?,Olivia la rĂ©ponse pour Azad = elle explique la raison de la difformitĂ©,Nora = bel effet symĂ©trique du dĂ©but ++ mais rĂ©cit Ă  amĂ©liorer. Réécriture J’organise la classe en groupes plus retreints pour aider les Ă©lĂšves lors de la réécriture. Gammes d’écriture retrouver la silhouette d’une enveloppe et d’une lettre. Tout est en dĂ©sordre, encore un coup de Voldemort
Il suffit de quelques coups de stylo magique et tout rentrera dans l’ordre ! Courage, Harry ! Atelier d’écriture ajouter un Ă©pisode dans le conte esquimau Toupidek. Cet atelier s’intĂšgre dans une sĂ©quence en littĂ©rature sur le conte. Vous la retrouverez, bien expliquĂ©e, dans la partie lecture littĂ©raire du site. En deux mots, c’est un conte Ă  structure rĂ©pĂ©titive. Un lutin facĂ©tieux qui rĂȘve de vivre avec les humains mais qui ne peut s’empĂȘcher de faire des bĂȘtises. C’est donc une bĂȘtise que l’on demande aux Ă©lĂšves d’imaginer. Ils ne manquent pas d’imagination dans ce domaine
 Pourquoi est-ce que j’utilise le terme atelier » et pas chantier » ? Parce que cette proposition d’écriture ne conduire pas les Ă©lĂšves Ă  Ă©crire pour des personnes extĂ©rieures Ă  la classe et peut-ĂȘtre mĂȘme pas aux camarades de la classe. On Ă©crit juste pour le plaisir d’imaginer une nouvelle bĂȘtise !D’accord il est toujours possible de communiquer un texte, mais matĂ©riellement c’est loin d’ĂȘtre aussi Ă©vident. Et cela n’empĂȘche pas les Ă©lĂšves d’adhĂ©rer ! Situation inductrice Lecture du conte en littĂ©rature on dĂ©gage la structure rĂ©pĂ©titive et la structure de chaque Ă©pisode. TempĂȘte d’idĂ©es guidĂ©e La tempĂȘte d’idĂ©e est guidĂ©e pas Ă  pas, les Ă©lĂšves complĂštent progressivement Le toupidek est transformĂ© en 
Il appartient Ă  
OĂč est-il ?La bĂȘtise ?Il est dĂ©masquĂ© par ? parce qu’il ? Plan formulĂ© par les Ă©lĂšves Ă  partir de la lecture du conte en littĂ©rature 1. Toupidek changĂ© en
 + oĂč + Ă  qui2. Formule magique. Consignes d’écriture verbes au prĂ©sent,respecter le plan,prĂ©senter correctement les paragraphes. Relecture collective de quelques textes ou dĂ©buts Nous nous sommes attardĂ©s plus longtemps sur les textes de Nora = ne pas expliquer mais raconter + prĂ©sentation des paragraphes retraitCyril = s’imaginer une scĂšne comme dans un film Réécriture J’organise la classe en groupes plus retreints pour aider les Ă©lĂšves lors de la réécriture. Les Ă©lĂšves n’avaient Ă  réécrire qu’un seul ou deux paragraphes au plus. C’est l’enseignant qui pointe le passage Ă  réécrire. Gammes d’écriture réécrire et ponctuer le dialogue entre le loup et le petit chaperon rouge. Ce travail d’écriture s’insĂšre dans une sĂ©quence en littĂ©rature sur le conte toupidek et le petit chaperon rouge que je vous invite Ă  dĂ©couvrir dans la partie lecture littĂ©raire du site. Gammes d’écriture Ă©crire et copier lisiblement une fable. L’exercice est fait dans le cahier de poĂ©sie mais la feuille support est collĂ©e dans le cahier du petit Ă©crivain. La morale de cette fable, non formulĂ©e, est plutĂŽt dĂ©rangeante
 Cette premiĂšre fable de l’annĂ©e prĂ©pare une sĂ©quence en littĂ©rature sur les fables. Propulsez-vous dans la partie littĂ©rature. MEDIA_UID_8-copie Chantier d’écriture Ă©crire un article de journal. Nous avons vu un spectacle sur Peter Pan Ă  l’Illiade, salle de spectacle d’Illkirch. Cet article de journal compte-rendu de spectacle paraĂźtra dans le 35e numĂ©ro de notre journal d’école. Ce qui m’a semblĂ© intĂ©ressant lors de ce chantier d’écriture une tempĂȘte d’idĂ©es en deux temps collective puis individuelle,l’élaboration d’un plan en petites Ă©quipes de reporters ;et l’écriture finale en Ă©quipe, en salle informatique. Autant de petites idĂ©es ou documents Ă  exploiter lors d’autres chantiers d’écriture littĂ©raires ou non. Les textes sont modestes mais ce sont de vrais textes d’élĂšves. Certains Ă©lĂšves se sont consacrĂ©s Ă  l’écriture de questions pour l’interview des comĂ©diens envoyĂ©e par courriel j’espĂšre que nous aurons une rĂ©ponse. Dans le dossier zippĂ© des cahiers scannĂ©s + le document utilisĂ© pour la relecture et l’élaboration d’un plan par Ă©quipe de reporters
 L’article final avec les rĂ©ponses de la comĂ©dienne ! docum Gammes d’écriture Ă©viter les rĂ©pĂ©titions. Gammes d’écriture ponctuer un texte court avec dialogue. MEDIA_UID_10-ponctuer-t Gammes d’écriture remettre en ordre les mots d’une phrase. Encore un coup du Schtroumpf farceur
 MEDIA_UID_ Ecrire la suite d’une fable ou réécrire une fable. Cet atelier d’écriture est en lien direct avec une sĂ©quence en littĂ©rature sur le genre de la fable. Comparaison des fables d’Esope et de La Fontaine, travail de comprĂ©hension des histoires et travail d’interprĂ©tation des morales, modernisation avec rĂšglements de compte, vengeance ou rĂ©conciliations entre les personnages des fables
 Cet atelier d’écriture n’a de sens et n’obtient de rĂ©sultats que si les Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© plongĂ©s » avec plaisir et bienveillance je parle de pĂ©dagogie dans l’univers des fables. La dĂ©marche est toujours la mĂȘme 1. TempĂȘte d’idĂ©es + plan assez longue ici.2. PremiĂšre Relectures= Une relecture de 3 fables d’élĂšves pour retrouver les procĂ©dĂ©s littĂ©raires copiĂ©s venger, rĂ©concilier, pastiche
= Une relecture pour des problĂšmes techniques ou pour mettre en valeur un procĂ©dĂ© intĂ©ressant4. Mise en forme informatique voir les textes dans la partie classe » puis nos textes » du site. Cliquez sur l’image pour ouvrir le document support. MEDIA_UID_5-a Gammes d’écriture amplifier une phrase par des Pour les Ă©lĂšves, on parlera de rallonger » les phrases
 Ce qui n’a rien de nĂ©gatif ! Et pourquoi ne pas leur lire une phrase de Proust
 243 mots ! Mais au lieu de la simplicitĂ©, c’est le faste que je mettais au plus haut rang, si, aprĂšs que j’avais forcĂ© Françoise, qui n’en pouvait plus et disait que les jambes » lui rentraient , Ă  faire les cent pas pendant une heure, je voyais enfin, dĂ©bouchant de l’allĂ©e qui vient de la Porte Dauphine – image pour moi d’un prestige royal, d’une arrivĂ©e souveraine telle qu’aucune reine vĂ©ritable n’a pu m’en donner l’impression dans la suite, parce que j’avais de leur pouvoir une notion moins vague et plus expĂ©rimentale, – emportĂ©e par le vol de deux chevaux ardents, minces et contournĂ©s comme on en voit dans les dessins de Constantin Guys, portant Ă©tabli sur son siĂšge un Ă©norme cocher fourrĂ© comme un cosaque, Ă  cĂŽtĂ© d’un petit groom rappelant le tigre de » feu Baudenord », je voyais – ou plutĂŽt je sentais imprimer sa forme dans mon cƓur par une nette et Ă©puisante blessure – une incomparable victoria, Ă  dessein un peu haute et laissant passer Ă  travers son luxe » dernier cri des allusions aux formes anciennes, au fond de laquelle reposait avec abandon Mme Swann, ses cheveux maintenant blonds avec une seule mĂšche grise ceints d’un mince bandeau de fleurs, le plus souvent des violettes, d’oĂč descendaient de longs voiles, Ă  la main une ombrelle mauve, aux lĂšvres un sourire ambigu oĂč je ne voyais que la bienveillance d’une MajestĂ© et oĂč il y avait surtout la provocation de la cocotte, et qu’elle inclinait avec douceur sur les personnes qui la saluaient. » MEDIA_UID_12 Gammes d’écriture amplifier une phrase par des propositions coordonnĂ©es et relatives. Un exercice un peu absurde et deux devinettes
 13_a Gammes d’écriture remettre en ordre les mots d’une phrase et ponctuer un paragraphe. Vous retrouverez ce mĂȘme document dans la partie grammaire. MEDIA_UID_14-remettre-en-ordre-mo Gammes d’écriture retrouver la silhouette d’un extrait théùtral. En lien avec l’actualitĂ© littĂ©raire de la classe. Nous lisions alors La Jeune Fille, le Diable et le moulin » d’Olivier Py. PrĂ©senter clairement les rĂ©pliques et les sans faire trop d’erreurs critĂšres de notation
 MEDIA_UID Chantier d’écriture Ă©crire une affiche pour annoncer notre spectacle de marionnettes. La premiĂšre page correspond Ă  la page de gauche du cahier d’un Ă©lĂšve. La tempĂȘte d’idĂ©es consistait Ă  trouver un nom pour le festival de marionnettes de l’école. Les pages 2 et 3 sont des exemples de premiĂšres affiches d’élĂšves qui se trouvent sur la page de droite de leur cahier. On laisse reposer, on bosse sur le spectacle et nous reprendrons ce travail sur l’affiche de notre spectacle. MEDIA_UID_trace-ecrite- Gammes d’écriture Ă©crire un acrostiche descriptif.. Je voulais rentrer dans la description et ça tombe bien, l’acrostiche s’y prĂȘte plus nous sommes plongĂ©s dans les adjectifs Ă©pithĂšte ou attribut du sujet, cela aide. Important, le deuxiĂšme acrostiche d’Apollinaire, Lou », a Ă©tĂ© Ă©crit alors qu’il Ă©tait au front pendant la premiĂšre guerre mondiale. Vous verrez, on comprend mieux le sens du poĂšme. Que dĂ©crire ? Pourquoi pas les personnages de la piĂšce de théùtre d’Olivier Py que justement nous sommes en train de dĂ©vorer. Dans le dossier Ă  dĂ©zipper, des acrostiches Ă©crits par des Ă©lĂšves. Un lien vers d’autres acrostiches Ă©crits par des Ă©lĂšves. Vous y trouverez une typologie plus prĂ©cise des diffĂ©rents acrostiches, car il y en a plusieurs
 Gammes d’écriture Ă©crire un calligramme. C’était la fĂȘte des mamans, ça les a motivĂ©s. On peut aussi choisir un thĂšme la mer et faire un recueil collectif affichĂ© pour recrĂ©er un milieu ». On retrouve Apollinaire, Lou
 Gammes d’écriture Ă©crire un rĂ©bus. On doit cette excellente sĂ©ance Ă  Catherine Lutsch. Nous avons travaillĂ© ensemble lors d’un stage sur l’écriture organisĂ© par les circonscriptions de Haguenau et Wissembourg. Un excellent moment pour moi. Les illustrations sont d’AurĂ©lie Nass, une amie et collĂšgue ? de Catherine, si j’ai bien compris. Merci Ă  elles ! Les Ă©lĂšves se sont rĂ©galĂ©s ! MEDIA_UID_18-gamme-ecriture-reb YkpgZ. 419 249 347 140 459 428 280 260 39

chanson pan pan pan je lui mettre une cartouche