Lebonheur c’est maintenant, et ce ne peut être que maintenant ! Le bonheur est déjà là, ici et maintenant, dans le moment présent par tout ce que nous avons déjà, par tout ce que nous sommes déjà, par tout ce que nous avons déjà construit et réalisé, par tout ce qui nous est donné chaque jour comme la Vie, la santé, les amis
Ah, Le bonheur… Nous sommes beaucoup à chercher à l’atteindre jour après jour mais parfois nous avons l’impression que plus nous essayons, plus il s’éloigne. Nous pensons souvent que nous atteindrions le bonheur si seulement » notre situation et les circonstances étaient différentes. Avez-vous déjà pensé ça vous aussi ? Alors lisez la suite ! Trop souvent nous sommes prisonnier de ce que j’appelle le si seulement ». Si seulement ma femme ou mon mari était plus ceci ou moins cela ». Si seulement j’avais un meilleur travail ». Si seulement mes enfants était déjà grands et autonomes ». Et la liste peut s’allonger à volonté. Nous pouvons gaspiller énormément de notre précieux temps à rêver avec des si seulement ». Trop de personnes tombent de ce piège et finissent leur vie avec des regrets. Le bonheur est un voyage, pas une Le bonheur est un voyage, pas une Le bonheur c’est maintenant » pas demain » !2 Le Train de vos Alors la question est comment prendre le bon train ? Leur problème est qu’ils courent après le bonheur sans se soucier de l’instant présent et que lorsque qu’ils l’atteignent, il est si fugace qu’ils ne s’en sont même pas rendu compte. Bien des gens pensent que le bonheur est juste un sentiment passager. Voici un scoop le bonheur n’est pas un sentiment, c’est une façon de vivre. Vous pouvez vivre le bonheur quotidiennement en suivant quelques principes de base. Le bonheur c’est maintenant » pas demain » ! Premièrement, vous devez vivre dans le MAINTENANT. Hier est passé et demain n’est pas encore arrivé alors vous devez être présent dans l’instant. Il n’y a pas de meilleur moment pour être heureux que MAINTENANT ! Deuxièmement, vous devez surveillez vos pensées. Le bonheur, c’est un état d’esprit et la voie vers le bonheur est d’amener votre mental dans cet état. Le Train de vos Pensées Si vous vivez en France et que vous voulez aller en Espagne vous avez besoin de changer de pays d’état. Dans cette analogie vous décidez de prendre le train. Le train doit aller dans la bonne direction et vous arriverez à destination. Vous devez savoir quel train prendre sinon vous pourriez arriver à un endroit où vous ne vouliez pas être. Ce train, c’est vos pensées. Oui, votre train de pensée. Si vous ne voulez pas rester en France vous devez prendre le bon train. Si vous laissez passer n’importe quel train de pensée dans votre esprit alors vous serez baladé ici et là sans arriver à destination. Etre heureux, c’est être dans le bon train . Le billet pour entrer dans le bon train se nomme gratitude ». La gratitude est une attitude. Au lieu de vous focaliser sur vos problèmes, regardez tout ce que vous avez déjà en étant sincèrement reconnaissant de les avoir dans votre vie. Il y a ticket vers le bonheur et il s’appelle Gratitude . photo credit Dawn Ashley
4août 2020. Le bonheur passe par la capacité à profiter de l’instant Présent, être ici et maintenant. Le désir est à la base de la souffrance qui est la première source de violence.
L'épicurisme La sagesse d'Epicure 341-270 av. est encore trop fréquemment confondue avec celle d'Aristippe de Cyrène 435-356 av. et toutes deux sont caricaturées à outrance 1. Non, l'épicurien n'est pas ce pourceau» qui fait assaut de bonne chère et ne s'épanouit que dans un libertinage débridé. Peut-être s'agit-il de l'une des sagesses les plus utiles pour notre époque, puisqu'elle se propose de nous délivrer de l'angoisse, de nous mettre à l'abri du danger et de la souffrance. Le sage épicurien accomplit tous les actes de la vie quotidienne en fonction d'un but unique la poursuite du bonheur. Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur. Jouissons pleinement de l'instant, car le présent seul est le temps du pur bonheur d'exister.» Comment accéder au bonheur? En supprimant le principal facteur d'angoisse, qui est la crainte, répond Epicure. Or la crainte se manifeste sous deux formes principales la peur de Dieu et la peur de la mort. Si les dieux existent, explique Epicure, ils sont indifférents aux affaires humaines ce serait déchoir que de s'occuper des mortels l'autarcie divine est à ce prix, on ne saurait donc les craindre. Quant à la mort, elle n'est rien pour nous», affirme-t-il. Mais cela ne signifie pas qu'il faille chasser de notre tête l'idée de la mort. Bien au contraire! Ignorer cette réalité ne fait que renforcer l'angoisse au moment où l'on finit par y repenser - et ce moment arrive toujours. Il s'agit de comprendre que la mort n'est rien d'autre que la fin des activités vitales l'âme, quittant le corps, se désagrège, car elle ne peut survivre sans son enveloppe protectrice. La mort, puisqu'elle est disparition de l'affectivité, ne peut donc pas nous affecter, et il est irrationnel de la redouter après la mort, il n'y a rien; on est mort, un point c'est tout. Loin de nous désespérer, cette conviction devrait nous sauver et faire de notre vie une fête; en effet, puisqu'il n'y a rien à espérer et rien à craindre, nous sommes totalement libres. Libérés de l'angoisse, nous pouvons nous appliquer à vivre l'instant présent le plus intensément possible - et nous y parviendrons d'autant plus facilement que nous admettrons que nous sommes mortels. Le poète Horace, disciple d'Epicure, ira plus loin encore carpe diem nous dit-il. Jouissons pleinement de l'instant, car le présent seul est le temps du pur bonheur d'exister. Or le bonheur ne saurait être parfait si l'on ne distingue pas soigneusement les désirs qui nous assaillent et, souvent, nous perturbent. Certains sont naturels et nécessaires boire, manger, s'accoupler... et doivent être satisfaits, d'autres sont naturels mais non nécessaires les fantaisies culinaires ou sexuelles, par exemple, et plus généralement tout ce qui relève de l'illimitation des désirs naturels et nécessaires, d'autres encore sont vains ce sont les désirs sociaux les honneurs, la richesse, le pouvoir, la gloire.... A première vue, la sagesse épicurienne semble donc plutôt ascétique! Mais, si le sage épicurien n'est pas le libertin que l'on a si souvent dépeint, il a le mérite d'innocenter le désir que Platon et Aristote avaient posé comme indigne, qu'il pratique avec modération. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Vivre en épicurien, c'est donc 1. Rechercher le bonheur, conçu comme élimination de ce qui nous fait souffrir. 2. Ne pas craindre la mort. 3. Vivre au présent et non dans les souvenirs ou l'attente du futur. 4. Refuser de croire aux dieux, à la providence ou à quelque finalité rien n'est prémédité, pas même l'ordre et la beauté du monde. 5. Admettre l'existence d'une infinité de mondes au-delà du nôtre. 6. Adopter une hygiène de vie qui repose sur l'équilibre naturel la nature est le seul guide. 7. Considérer que toute quête, parce qu'elle est sans fin, nous entraîne au-delà de ce qui est, en nous, naturel, et nous écarte ainsi du bonheur. 8. Philosopher, puisque penser est la seule activité qui peut rassurer l'homme, dissiper les ténèbres de l'âme et lui permettre d'atteindre cette tranquillité qui est la condition du bonheur. 1 Michel Onfray a montré les subtilités du cyrénaïsme dans un bel ouvrage, L'Invention du plaisir. Fragments cyrénaïques Le Livre de poche. A lire Epicure Lettres, maximes, sentences Le Livre de poche. Lucrèce De la nature Garnier-Flammarion. André Comte-Sponville Lucrèce, poète et philosophe La Renaissance du Livre. Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
Nousvous parlons de Bonheur et de Joie car « vivre l’instant présent » c’est cela, uniquement cela. Vous n’imaginez pas la Joie, la Paix, la Sérénité que vous pouvez vivre à ce moment là. Pour cela, il est important de lâcher prise par rapport à tout ce que vous avez prévu dans votre vie pour le lendemain, les mois suivants et les années suivantes.
Le bonheur se construit aussi, en supprimant les causes de malheur, c’est pourquoi il est bon d’être attentif à ce que nous faisons et ce que nous acceptons des autres. Il est bon aussi d’agir pour supprimer, tant faire se peut, toute cause de souffrance, que ce soit chez les humains, les animaux ou même la nature. Toute vie se créé à chaque instant présent. On peut croire que le futur est écrit et qu’il suffit de se laisser aller pour entrer dedans mais non ! Il se construit, seconde après seconde et nul ne sait de quoi son futur sera fait. On peut imaginer le futur rapproché puisqu’il découle de toutes nos habitudes et que, normalement, tout devrait continuer normalement, et pourtant, la vie peut être surprenante. C’est pourquoi, il est bon d’être en paix avec son esprit. Cela veut dire aussi, agir en fonction de ses convictions. Voir une souffrance et ne rien faire pour l’atténuer ne peut pas laisser indifférent. On peut être dans le déni, rester indifférent, se faire croire que tout va bien, trouver toutes les excuses possibles tant que c’est en accord avec son éthique. L’amour n’est pas mièvre, il est puissant, il demande du courage, de l’audace pour s’exprimer vraiment. C’est de l’amour d’aider à libérer certaines personnes d’autres qui sont violentes avec ou de retirer des chiens maltraités d’un élevage pourri. De l’amour de répéter dix fois la même phrase à un enfant pour qu’il apprenne, ou a une personne atteinte d’Alzheimer. L’amour a des milliers de façons de s’exprimer. Un grand bonheur résulte de l’alignement de nos actions avec nos valeurs. Photo Geralt Pixabay
Lebonheur se situe dans des choses toutes simples. Seulement voilà l’humain, que nous sommes, a de grosses difficultés à savourer l’instant présent. Il est toujours en
Aujourd’hui, j’aborde un sujet qui a toute son importance, le bonheur. Pourquoi ? Parce que c’est ma quête perpétuelle et certainement celle de la plupart d’entres nous. De plus, les évènements actuels me permettent de réaliser que lorsque tout va bien, nous n’avons pas toujours conscience de notre chance. La preuve ! Selon un rapport publié par l’Onu, la Finlande est officiellement le pays le plus heureux du monde, devant la Norvège et le Danemark. La France se classe 23e. Je suis assez surprise de ce résultat. Les français seraient donc si peu heureux ou simplement handicapés du bonheur ? Tout d’abord, c’est quoi le bonheur ? Le bonheur est un état de satisfaction complète stable et durable. C’est un état global, une forme de plénitude. On le présente souvent comme le but le plus élevé de l’existence. Celui que tout homme cherche à atteindre, consciemment ou non. Mais sommes-nous conscients d’avoir atteint ce but ? Pas toujours ! Nous en voulons toujours plus. Jamais content ni pleinement satisfait. Et si on apprenait tout simplement à apprécier ce que nous avons réussi à accomplir ? Le bonheur est autour de nous, nous avons tout pour être heureux un conjoint aimant, un boulot épanouissant, une maison bien décorée, des enfants en bonne santé, des amies sympas, un projet de vacances à bora bora, etc… Et pourtant… Nous avons toujours de bonnes raisons de nous plaindre le garage n’est pas bien rangé, le jardin pas fait, la voiture à changer, 3 kilos à perdre, il pleut depuis une semaine …bref ! Il existe toujours une bonne raison de se plaindre. Nous sommes incapables d’apprécier ce que nous avons alors que la voisine vient de nous apprendre qu’elle est gravement malade … Mais alors, c’est grave docteur ? Pas du tout ! Je vous rassure, c’est humain. Nous sommes toujours à la recherche du mieux car nous en n’avons jamais assez. Nous sommes des insatisfaits chroniques. Trop de questions se posent alors que tout va bien. Est-ce que je continue à vivre dans cette maison ? faut-il que je change de boulot ? Suis-je assez aimée ? Des remises en question perpétuelles certes mais qui nous empêchent de sombrer dans la monotonie. Le coté positif de nos insatisfactions c’est qu’elles nous donnent plus d’élan et d’énergie. Elles nous aident à nous propulser et nous faire avancer…Il suffit de trouver un juste équilibre et ne pas tomber dans l’exagération. Le bonheur est une décision et une aptitude On peut apprendre à être heureux de la même façon qu’on peut apprendre à faire un gâteau aux pommes ou à jouer au tennis. S’occuper de son bonheur, c’est le construire soi-même, se lever et aller le chercher. Il faut adopter un état d’esprit au quotidien. Encourager le positif et traiter le négatif. Nous rêvons tous de grands bonheurs mais apprenons déjà à profiter des petits bonheurs. 1/ Apprendre à vivre pleinement admirer un paysage, déguster un repas avec des amis, lire un livre passionnant, un ciné avec son amoureux… Il suffit de s’émerveiller de toutes les petites choses et des instants formidables. 2/ Au moment de se coucher, penser aux moments de la journée qui nous ont donnés une grande satisfaction. Ainsi, nous prenons conscience que le bonheur est autour de nous. 3/ Remercier chaque jour l’univers pour tout ce qu’il nous apporte. Cela s’appelle la gratitude. Lire aussi La gratitude comme art de vivre 4/ Être bienveillant et généreux. Cela provoque une plus forte activation des neurotransmetteurs cérébraux qui procurent le bien être. Se sentir bien dans ses baskets, libre, jamais envieux et ne rien attendre des autres. 5/ Cultiver son bonheur intérieur à savoir prendre soin de soi-même et se faire plaisir en étant attentif à ses besoins. Être indulgent et gentil avec soi-même, c’est aussi du bonheur. 6/ Demander de l’aide auprès d’un professionnel. Il nous arrive parfois d’être en incapacité d’accueillir le bonheur. N’hésitez pas à consulter un thérapeute. Il saura vous guider. Et pourquoi ne pas tenter l’hypnose ? lire aussi, L’hypnose, une rencontre au coeur de soi Je finirai cet article par une réflection que je me fais souvent. Je rencontre souvent des personnes qui se plaignent de tas de choses et j’ai parfois envie de leur répondre Est ce que tu fais quelque chose pour que ta vie s’améliore ? » Applique le choisistavie et agis ! Tu en as marre de ton boulot ? Tu en cherches un autre. Tes voisins te rendent la vie impossible ? Déménage. Ta mère est toxique et te rend malheureux ? Mets des distances. Tu as pris 10 kilos ? Arrête de manger du fromage et des glaces tous les soirs et va faire du sport. À tout problème, il y a presque toujours une solution. Il faut se donner les moyens d’y arriver en agissant. Et vous ? Quels sont les petits bonheurs qui vous procurent du plaisir ? Êtes-vous une éternelle insatisfaite ? Dites-moi tout en commentaire. Merci de votre visite. N’hésitez pas à commenter cet article et à le partager sur votre page FACEBOOK. Muxu.
Cedroit est présent dans la constitution américaine. La constitution américaine garantit le droit à la "poursuite" du bonheur (" Life, Liberty, and the pursuit of Happiness "), ce qui est bien différent. Sous entendu on te laisse courir après le bonheur mais si t'arrives jamais à le rattraper c'est bien ton problème nanmého. 01/04
J’ai lu récemment une phrase qui m’a beaucoup fait réfléchir. Le psychologue Ed Diener a découvert que la fréquence de nos expériences positives constituent un bien meilleur indicateur de notre bonheur que leur intensité. Aurait-il trouvé le secret du bonheur ? Alors que lorsqu’on parle de bonheur, nous pensons souvent à des évènements importants mariage, famille, enfants, voyages… ou alors de biens matériels richesse, voiture, maison,… Ed Diener affirme qu’avoir plusieurs moments positifs nous rendrait plus heureux. En fait, avoir une dizaine de petits plaisirs quotidiens serait la clé de notre bonheur. Qu’est ce que le bonheur ? Après mûre réflexion, je dois me rendre à l’évidence je ne sais pas répondre à cette question. C’est tellement évident et tellement difficile de définir le bonheur. Mais mon ami google m’a rassurée même les philosophes n’arrivent pas se mettre d’accord. Ils définissent 2 notions différentes Bien-être subjectif une personne qui s’amuse à torturer des animaux peut être heureuse. Un nazi qui se dore la pilule en Tunisie sera malheureux. Épicure et Érasme parlent du bonheur d’ici et maintenant. Bien-être psychologique un religieux, un moine, une personne pieuse sont plus heureux. Leur bonheur est présent même dans les pires situations. Aristote est un fervent défenseur de cette théorie selon laquelle le bonheur est dans la vertu et une vie morale. Pour savoir si on est plus heureux, il faudrait déjà être capable de mesurer le bonheur. Autant mesurer sa taille, son poids, sa température on sait faire, mais son bonheur, son stress,… c’est un peu plus compliqué. Et aujourd’hui les sciences ne permettent pas d’apporter une réponse à la question de mesure du bonheur. Le secret du bonheur reste bien scellé. Pourtant, l’ONU a produit tous les ans un classement du bonheur par pays. Selon eux, le bonheur d’un pays se mesure à plusieurs indicateurs le PIB par habitant, le support social, l’espérance de vie, la liberté des choix de vie, la générosité et la confiance. Dans ce classement, en 2019, la Finlande a la 1ère place, la France est classée 24ème. Mais à l’heure du bilan de fin d’année, pour savoir si les actions que vous avez entreprises en 2020 vous ont rendu plus heureux cela ne vous aide pas. Donc il faut trouver une mesure que vous pouvez évaluer quotidiennement potentiellement. Un élément de réponse nous provient des études de Norbert Schwarz introduisent la notions d’humeur. Lors de ses tests, il introduit des éléments manipulateurs d’humeur trouver une pièce, donner du chocolat, faire ses tests par une journée ensoleillée ou au contraire pluvieuse,… Les participants privilégiés par ces éléments de contexte estiment leur vie plus belle que les participants neutres. Daniel Gilbert nous apporte d’autres éléments de réponse dans son livre Stumbling on happiness ». Dans ses études, il trouve que l’argent, la beauté, l’intelligence ou l’eductaion ont moins d’importance qu’on pourrait le croire. Là où l’estime de soi, les relations sociales, pouvoir gérer son temps, le bénévolat et l’humeur participent. En attendant une mesure plus scientifique est ce que nous ne pourrions pas inventer notre propre mesure de notre bonheur ? Elle pourrait partir de ce qui est important pour nous, nos valeurs par exemple. Et on pourrait noter à quel point nos actions du quotidien sont en adéquation avec nos valeurs. Si on repense à Ed Diener qui indique que les expériences positives augmentent le bonheur, il s’agirait d’augmenter le nombre de ces dernières toujours en raccord avec ses valeurs. Pourquoi pas les multiplier même prendre ses proches dans ses bras, dire des mots gentils, faire des compliments, prendre soin de soi, manger ce carré de chocolat, sortir avec les amis, méditer, faire du sport, déjeuner en terrasse, … En fait, c’est à vous de savoir, en fonction de vos valeurs, quelles sont ces petites choses qui participent à votre bonheur. Par exemple, dans mes valeurs il y a la connaissance, l’amitié, et l’harmonie. Du coup la lecture, les soirée avec des amis et les vacances au soleil me permettent d’être bien. Tant qu’on y est on pourrait créer une routine matinale qui nous donne notre dose de bonheur tous les matins pour que plus rien ne nous atteigne de la journée. Ok, lire c’est faisable, mais faire une soirée entre amis ou des vacances au soleil tous les matins, c’est compliqué … Je remplace ça par écouter un peu de musique en fredonnant ou par prendre le temps et profiter du moindre rayon de soleil en prenant mon petit dej. En conclusion Le secret du bonheur est bien gardé. D’aucun d’iront que le bonheur est la finalité de l’humain. Mais dans tous les cas on s’accorde à dire qu’être heureux est une sensation que l’on veut pouvoir reproduire au maximum. Et nous pouvons commencer en étant de bonne humeur tous les jours ! D’ailleurs, Walt Disney nous l’a dit plusieurs fois. Il en faut peu pour être heureux, il faut se satisfaire du Disney Rêve ta vie en couleurs, c’est le secret du Disney
Instantprésent et efficacité - En faire moins pour en faire plus Instant présent et efficacité - En faire moins pour en faire plus Visualiser le futur c'est important pour se projeter mais ensuite si on ne passe pas à l'action dans le présent, il ne se passe rien hormis obtenir de la frustration et augmenter un manque de confiance. 9/ Plus de résultats.
La principale quête de l’homme est l’atteinte du bonheur, cependant, si on peut l’atteindre, comment y parvenir ? Comment être certain, avant notre dernier souffle, si ce but est atteint ? Cela revient à se demander comme bien vivre ? Notre temps est compté et la vie est tellement fébrile, éphémère, qu’il ne faut pas en perdre une miette et tout faire pour parvenir à cet aboutissement ; certains parlent de vivre l’instant présent, mais est-ce vraiment une règle de vie satisfaisante ? Autrement dit vivre l’instant présent permet-il d’atteindre le bonheur ou celui-ci n’est-il possible que par l’existence de son contraire ? On peut définir vivre » dans le sens d' être dans le monde » respirer, penser… et l’instant comme infiniment court et indivisible, le présent ayant un pied à la fois dans le passé et le futur. En somme, le plaisir serait lié à un temps très court, cela voudrait dire que l’on envisagerait le bonheur uniquement à court terme. Est-ce réellement satisfaisant de n’avoir que des successions d’instants de bonheur plutôt que du plaisir sur le long terme en prenant en considération tous les temps ? Est-il possible de vivre pleinement dans l’instant présent en faisant abstraction à tout ce qui est exclu de cet instant ? I. Est-ce réellement satisfaisant de n’avoir que des successions d’instants de bonheur ? Nous sommes gouvernés par le temps, Kronos. Dans la mythologie grecque, Kronos est l’un des Titans ; il a de nombreux fils qu’il dévore aussitôt ; celui qui engendre est donc aussi celui qui dévore sa propre progéniture le temps. Chronos, détruit tout ce à quoi il donne le jour. Le temps est donc à la fois créateur et destructeur, on peut y échapper et il vaudrait peut-être mieux profiter de temps qui à peine nous est offert, nous est repris. Notre temps est compté et être toujours dans ses pensées, à réfléchir sur tout et n’importe quoi, toujours espérer des choses inatteignables pourrait être une perte de temps, ce serait mal vivre » puisque le bonheur pourrait ne jamais être atteint de cette façon et on aurait perdu le peu de temps qu’on nous a accordé en arrivant sur cette Terre. Que tu pleures ou ries la vie passe quand même. » Anonyme En effet, Épicure considère l’atteinte du bonheur passe par l’exigence d’un désir réaliste, si l’homme cherche toujours plus il n’atteindra pas le vrai bonheur puisqu’il ne sera jamais pleinement satisfait. Alors que si nous acceptons les plaisirs simples, nous pourrons vivre l’instant présent pleinement, car chaque chose vécue participera à notre bien-être. Paul Coelho écrivait d’ailleurs que Tout est écrit dans les sons. Le passé, le présent et le futur de l’homme. Un homme qui ne sait pas entendre ne peut écouter les conseils que la vie nous prodigue à chaque instant. Seul celui qui écoute le bruit du présent peut prendre la décision juste. » De plus, la mémoire est un poids lourd à porter et surtout lorsque l’on s’enferme dans nos souvenirs et ne pouvons envisager notre présent, donnant lieu au sentiment de se gâcher la vie. Pour les actes atroces commis sous nos yeux en silence, nous nous affligeons un devoir de mémoire » comme si, garder à l’esprit la présence de l’horreur pouvait nous empêche de la laisser se produire à nouveau. Cependant, lorsque le traumatisme empêche de vivre pleinement n’est-il pas préférable de savoir oublier et de vivre l’instant présent ? Il existe en effet une sorte de puissance de l’oubli il est comme le Léthé, le fleuve qui porte dans le royaume des morts et qui efface tous les souvenirs. Tout acte exige l’oublie, parce qu’au moment ou nous agissons, nous devons alors nous asseoir au seuil de l’instant » selon Nietzsche. Vivre l’instant présent, c’est avoir la capacité de se sentir pour un temps, hors du temps et de l’histoire, de se dresser un instant tout debout comme une victoire » Nietzsche, la faculté d’oubli n’est rien d’autre qu’un bonheur rendu au présent et à son absolue nouveauté. Si nous ne nous efforçons pas d’oublier, les choses pourraient se répéter inlassablement dans la vie en général, mais aussi dans nos pensées propres. Le présent est le seul temps qui est véritablement à nous ». Si l’on en croit Pascal, vivre l’instant présent reste donc peut-être le seul moyen de se construire sans ressasser notre passé étouffant qui nous empêche d’avancer. Enfin, comme dirait Daniel Pennac Le pire dans le pire, c’est l’attente du pire ». L’homme a tendance à être obsédé par ce qui l’attend, car le futur est quelque chose d’insaisissable, bien trop dans l’ailleurs pour s’y attarder. Dans sa Lettre à Ménécée, Épicure recommande ainsi songe ainsi que l’avenir n’est ni tout à fait à nous, ni tout à fait hors de nos prises, afin de ne pas l’attendre, comme s’il devait se réaliser à coup sûr et cependant de ne pas désespérer, comme s’il était assuré qu’il dût ne pas arriver. » C’est cela vivre l’instant présent, arrêter d’attendre ou de craindre quelque chose dont on n’a aucune certitude de son acheminement futur. Si je suis désespérément amoureux d’une personne et que l’occasion m’est donnée de l’embrasser par exemple, si au moment crucial je me pose tout un tas de question telle est-ce que cela aura un avenir ou vais-je davantage souffrir par l’infertilité suite à ce baiser » ? L’acte peut finir par avorter et ainsi, je ne saurais pas si le baiser en lui-même valait les sentiments éprouvés envers cette personne. Alors que si je décide de vivre l’instant présent, j’agis évidemment sans me poser de question de ce type, et ai enfin tout ce que je désirais même si cela engendre la souffrance, comme on le dit souvent mieux vaut avoir des regrets que des remords ». L’important au fond est qu’avant de rendre notre dernier souffle, recommencer au commencement de sa vie paraisse une aventure de plus. Cependant, on peut trouver des objections à cette règle de vie, car l’instant présent n’est pas irrémédiablement nécessaire à l’homme, cela peut, paradoxalement le priver du bonheur. II. Mais est-ce satisfaisant de n’avoir que des successions d’instants de bonheur ? En effet, lorsque la vie ne nous apporte plus rien, c’est parfois encore pire de vivre l’instant présent. On ne peut vivre cette vie lorsque nous n’avons pas » de présent, on peut prendre l’exemple de l’homme à la fin de sa vie de nouveau. Quel sorte de plaisir peut-il trouver à vivre l’instant présent alors que la seule chose qui lui reste à vivre est l’attente de la mort, cette fourberie qui supprime définitivement l’instant ? S’il considère que sa vie est achevée, que la seule étape qu’il lui reste soit, effectivement la mort, sa façon de vivre deviendrait un véritable visionnage de sa vie, de ses souvenirs. Quand on sait que la vie ne nous apportera plus rien, que vivre l’instant présent ne procurera plus aucun bonheur, pourquoi ne pas vivre dans un passé qui nous convient ? L’homme au meilleur de sa forme, en pleine ascension dans tous les domaines de sa vie, et qui se retrouve brusquement paralysé, complètement assisté, sans aucun moyen de manger seul, de parler intelligiblement, ayant perdu sa dignité d’humain, n’ayant plus aucune issue possible mise à part la mort va-t-il trouver satisfaction dans l’instant présent ? Mise à part vivre pour ceux qui l’aident à survivre, il n’a plus grand-chose à attendre de la vie, plus rien à vivre qui pourrait lui procurer le frétillement de la vie que l’on surnomme bonheur. On a tous sa propre perception de la vie, et si l’on considère que l’instant présent n’a plus rien à nous apporter alors c’est ainsi, et dans ce cas précis, le mieux pourrait être de s’attacher uniquement à une sensation de bonheur passée et non vivre l’instant présent qui ne nous apporte plus rien de bon. De plus, faire abstraction du passé en vivant l’instant présent peut nuire indirectement au présent. On a besoin du passé, il influe toute notre vie le présent est fait de déformations du passé et d’ébauches imprécises de l’avenir. Et quoi qu’on fasse, le présent n’est jamais qu’une vaste et bruyante fabrique du passé. » Pierre Reverdy, on le voit rien qu’avec l’influence de la famille on ne connaît quelqu’un que lorsque l’on connaît son enfance, la famille marque en très grande partie notre personnalité et donc notre vie. Comprendre les problèmes qui nuisent à notre présent peut être initialement comprendre ce qui n’allait pas dans notre enfance, notre éducation et tout ce qui la constitue. Si on ne règle pas les problèmes passés alors la frustration qui en a découlé ne cessera de revenir dans l’être et même si cela arrive que très rarement cela nuira au bonheur. La psychanalyse peut permettre de comprendre que la répétition de la souffrance est le résultat de l’état inconscient du souvenir, tandis que le souvenir conscient rappelé correspond à un acte de guérison, de libération. C’est parce qu’il n’est pas rappelé à la conscience que le souvenir hante le présent. Il ne passe pas et le temps s’écoule même sans notre personne dans sa plénitude, en quelque sorte. C’est une fois les refoulements révélés que le présent peut être vécu pleinement et que l’individu peut affronter les événements difficiles avec plus de légèreté. Enfin, vivre l’instant présent peut signifier refuser de se projeter dans l’avenir et donc refuser de construire sa vie concrètement. En effet, le futur est ce qui vient au présent, si nous ne le prenons pas en compte cela revient à voir disparaître le futur instant présent ; notamment lorsque l’on considère comme Heidegger que l’homme voué à voire venir et voir passer ». Vivre un instant présent sans prendre en compte le futur pourrait être une perte de temps puisque l’on pourrait agir en se disant après tout, on n’a qu’une seule vie » et ainsi vivre la fin de sa vie sans la moindre trace du bonheur présent. Vivre l’instant présent serait comme vivre en tant qu’animal dans le sens où rien ne compterait pour l’homme, il se contenterait de survivre à ce qui s’offre à lui comme une plante qui attend qu’on l’arrose, il n’existerait pas, car exister c’est ordonner sa vie par un horizon d’avenir et de sens, exister ce n’est plus seulement survivre. Ne pas prendre en compte le futur peut engendrer également des conséquences sur ce qui nous entoure en particulier nos proches et nous tourner vers une grande forme d’égoïsme. On prendre l’exemple du suicide, l’homme passant aux actes, vit l’instant présent d’une certaine manière, car il considère que la vie n’a plus rien à lui apporter alors qu’au fond, il ne peut pas en avoir la certitude cependant c’est son instant présent qui fait tout pour qu’il en arrive à ces pensées. Le suicide peut être vu comme un acte égoïste puisque l’homme en question peut le faire à cause dettes ou autre et laisser toutes les conséquences de son acte à sa famille, en plus de la douleur elle doit aussi s’occuper de tous les problèmes qu’il a laissés. Tout ça à cause d’un manque de projection dans l’avenir, tout ça parce qu’il ne voyait que l’instant présent l’homme juge tout dans la minute présente, sans comprendre qu’il ne juge qu’une minute la minute présente ». Antonio Porchia dit que l’homme juge tout dans la minute présente, peut-être qu’il n’y a pas de réel instant présent possible ? III. Est-il alors possible de vivre réellement l’instant présent ? En effet, on peut faire abstraction des autres temps. Le souvenir compris dans sa spécificité concentre l’expérience même du temps. Sans mémoire, la conscience serait purement ponctuelle nous sommes fait de mémoire, on ne peut faire abstraction de tout un passé bien que certains savent très bien le refouler elle vivrait dans un présent perpétuel. Le souvenir correspond à une conscience du passé et du présent. Dans une expérience présente la considération actuelle de notre souvenir, nous nous tournons, presque automatiquement vers le passé, tout en mesurant sa différence radicale avec le présent. On peut prendre l’exemple du narrateur dans A la recherche du temps perdu de Proust, il mange une madeleine et ceci déclenche un souvenir en fait, plus qu’un souvenir, il revit une scène de son enfance dans laquelle il mangeait des madeleines. On peut vivre l’instant présent en faisant abstraction des autres temps seulement si on considère que dans sa réalité concrète, le présent est durée, et nos états psychologiques en sont le contenu. Par exemple, le temps particulier d’une attente, qui pourra être compté » a posteriori trois heures. Mais concrètement, c’est une seule durée continue et indivisible, qui paraissait tantôt courte ou longue selon la patience ou l’impatience, selon l’intensité que ce moment nous procure. De plus, vivre simplement l’instant présent reste impossible puisque nous sommes dans le temps, on ne peut pas faire abstraction de l’instant passé et futur puisqu’ils font partie de nous. Le temps n’est pas une forme vide qui entoure les choses et les êtres, il est au contraire l’essence même du vivant ; les choses et les êtres sont comme faits de temps, et notre corps, qui avance dans le présent, est en quelque sorte cette durée prise dans la matière » Bergson, de la durée solidifiée. Nous sommes faits de temps et loin d’être un simple milieu, celui-ci est plutôt la manière dont la vie prend forme notre corps ressemble à cette mémoire solidifiée, prise dans une forme, un contour. Vivre l’instant présent serait donc se considérer hors du temps, ce qui est impossible pour l’homme, car de sa conception à sa mort, il est ordonné par le temps Le temps passe. Ah, si on pouvait le regarder passer. Mais hélas, on passe avec lui. » Paul-Jean Toulet. Dès lors, exister ce n’est pas seulement vivre, au sens biologique du terme, mais c’est se tenir grâce au passé, face à l’ouverture de l’avenir le temps est la seule voie par laquelle il est possible de donner un sens et une unité à sa vie. Enfin, on peut considérer que l’instant présent se compacte dans une seule seconde puisqu’arrivé à la fin d’une minute, le début de celle-ci s’est déjà écoulé et est passé, on pourrait ainsi dire que la vie est une succession d’instant présent en étant une succession de seconde. Un événement passé serait juste un instant présent passé. Il st en effet parfois possible de toucher un peu de temps à l’état pur » lorsqu’au contact d’une sensation actuelle, tout un pan du passé revient avec elle comme on a pu le voir avec l’exemple d’A la recherche du temps perdu, puisque passé, cette sensation peut être objet d’imagination, et comme présente elle est pleine d’existence, ce dont l’imagination est à elle seule incapable. Ce n’est rien moins que la dure loin du temps qui se trouve alors suspendu, pour isoler ainsi et immobiliser un instant l’essence des choses, cela montre bien que nous sommes un tout, avec cette faculté de se transporter dans différents instants de notre vie tout en étant dans notre présent. Le temps est saisissable dans ses effets, mais cependant le passé et le futur sont inexistants déjà plus ou pas encore. En réalité c’est dans l’âme qu’ils existent, qu’ils se confondent l’un dans l’autre, puisque lorsque je récite un poème appris par cœur, dans le moment même où j’articule les syllabes, le présent dans ma conscience est à la fois la mémoire du passé immédiat, et déjà l’anticipation de l’avenir. Il n’y a donc pas trois temps distincts seul le présent existe vraiment tout en empiétant sur ce qui est à venir, et en gardant la trace momentanée de ce qui disparaît ; trois formes de présent s’entremêlent, comme si l’âme la conscience se distendait, à la fois encore un peu dans le passé pendant qu’elle est déjà tendue vers l’avenir. Alors le temps serait comme logé dans la conscience, et on pourrait penser que vivre l’instant présent serait vivre tout court puisque tous les temps se retrouvent dans un seul la conscience que l’on a du présent. Conclusion On peut conclure en disant que vivre l’instant présent pourrait être compris comme vivre » simplement sans inclure aucune notion temporelle puisque comme nous l’avons montré le présent peut être vu comme unique temps dans la conscience de l’homme et affirmer vivre l’instant présent » dans le sens où l’on fait complètement abstraction du passé et de l’avenir serait refuser de vivre pleinement. En effet, l’individu vivrait comme en refus avec lui-même puisqu’il refuserait d’amener à lui ce qu’il a construit et vers quel bonheur il peut marcher, ce serait éviter le véritable bonheur en quelque sorte. Vivre l’instant présent au sens propre peut donc paraître non satisfaisant. Le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir présent. » Jorge Luis Borges.
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le bonheur c est l instant présent